-Nous devrions prendre un bus qui nous menera au centre ville, là un taxi en une demi-heure nous déposera à l'hôtel, fit le jeune homme. Il lui indiqua un bureau de vente de billet de navette, situé non loin de la porte 7. Elle s'exécuta, munis de leurs billets, elle se dirigea avec son guide et interpréte dehors. Là, la première chose qui la frappa de prime abord, les fines particules de brouillard avec les silhouettes frêles aux visages masqués qu'elle croisait. Elle craignait d'attendre longtemps l'arrivée du bus mais à peine trois minutes qu'un long véhicule apparut pour embarquer des voyageurs comme elle. S'asseyant non loin du chauffeur près d'une large vitre, elle laissa le soin à Su de ranger son sac à dos au-dessus de leurs têtes.

Faisant fonctionner sa caméra, elle visionna les passagers et le panorama qui s'offrait à eux un autoroute jalonné de par et d'autres d'habitations basses bordé de modeste jardin. Elle examinait l'oeil critique tout ce qui l'entourait :"Tous semble normal, se dit-elle, mais comme elle l'avait apprit à force de connaitre la nature humaine, ce n'est qu'une surface poli ..."

 Circulation fluide, ce qui était surprenant dans une capitale Chinoise connu pour sa densité par habitant 1517 hab./km2! 

Un bip la fit sourire, son frère Omar lui répondait en lui disant"Bon courage!"

Elle releva un détail important, les passants  se mouvait partout en un mouvement régulier, habitué à cette discipline des peuples d'Asie. Et pourtant le décor lui échappait parfois brouillé par des pans entiers de pollution d'air. Au bout d'une quarantaine de minute, ils atteignirent le centre de Beijing, elle admira un magnifique parc dessiné non loin de la station de taxi, sitôt arrivé, ils trouvèrent un taxi prêt à partir vers leurs destination finale.

Une fois assise seule à l'arrière, la jeune femme se détendit quelque peu, elle ressentit tout à coup la fatigue lui tombait sur les épaules mais indifférente, elle sortit son calepin électronique et prit des notes à la va-vite.

"Jusqu'ici tout va bien, pas trop dépaysée, mais la curiosité me dévore, loin d'être en état de siège, le gouvernement Chinois gère la situation avec une nonchalence impensable ailleurs."

Quant à Su, il s'attendait à être bombardé de questions mais à sa grande suprise le reporter Africain affectionnait le silence et regardait plutôt qu'elle parlait.