Enfin arrivés, la jeune femme pris possession de son aile non avoir pris rendez-vous pour le lendemain avec Su Inden: "J'ai besoin d'un repos de trois heures et ensuite je pars à la découverte des alentours." Se dit-elle avant de sombrer dans un sommeil réparateur.

S'éveillant plus tard, elle réajusta sa montre à l'horloge éléctronique d'une chaîne télévisée, ayant faim, elle voulut savoir, si le restaurant était ouvert :

-Non vers 20h00 mais si vous voulez on peut vous monter un goûter, lui propose t-on.

-Bien.

Dégustant peu après un thé rouge, elle le sirota longuement. Elle écrivit en quelques lignes le début de son récit et l'enregistra à l'adresse électronique de son compte en tant que freelance, deux personnes y avait accès, son frère et son dernier patron. Une manière aussi de signaler sa présence, puis elle passa dix minutes à voir et à revoir la carte du district où elle était. En marchant, elle pouvait faire du shopping, visiter les cités résidentiels et voir s'il y a du monde, Beijing n'était pas tenu aux mesures strictes de Wuhan.

Dans l'avenue principale, Hanan D. sentit le frisson de l'aventure. Le pas sûr, elle se promena l'air de rien. Grâce à sa carte électronique sur Google Earth, elle put se mouvoir sans trop de difficulté, la distanciation respecté, c'était tout le monde qui portait le masque. Lisant dans les yeux, elle releva l'air affairé ou absent des passants. Les plus âgées profitaient de l'heure creuse pour marcher à loisir sous l'ombre rafraichissante de l'érable de Shantung, elle se souvint que chaque habitant de Beijing avait droit à 4,1 m de végétation.

 Une mère avec ses enfants, debout devant une devanture de marchand de vaisselle, s'oubliait à contempler la marchandise avec un vendeur volubile.

L'un de ses enfants apercevant Hanan vint vers elle, et lui tendit un bonbon, elle sourit, c'était l'inverse qui devait être. Elle chercha dans son sac en bandoulière des gauffrettes et les lui offrit.

Il la remercia de  sa jolie voix :

-Désolée, Hua trouve toujours le moyen de s'amuser avec quelqu'un, fit tout à coup la mère lourdement chargé  d'une acquisition.

La jeune femme sourit et fit signe à la jeune mère qu'elle ne parlait pas Chinois, cette dernière hocha la tête et salua en joignant ses duex mains, geste que Hanan répéta. Les voyant arrêter un taxi et s'y engouffrer lui fit évoquée la journée du lendemain.

Une toux sèche attira son attention à cet instant, c'était un vieillard de plus de 80 ans la tête recouverte d'un chapeau, il fit quelques pas, et s'arrêta pour éternuer dans un grand mouchoir. Il remarque la jeune Africaine immobile, il s'empressa de la rassurer avec un mouvement  de la main. Elle sourit malgré elle, "Au moindre éternuement au premier écoulement du nez on s'inquiète, décidément nous avons la manie de voir le danger partout et avec chacun."