قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأحد, 23 حزيران/يونيو 2013 18:42

Un jour dans la vie d'une famille Gazaoui 1

كتبه  Afaf Aniba
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  " En me levant tôt ce le matin-là, je savais que je devais faire mes ablutions à l'aide d'une pierre plate propre, parce qu'il n'y avait pas une seule goutte d'eau qui coulait des robinets.


   La prière faite, je passe un long moment à prier Allah pour que ce cauchemar qui perdure connaisse une fin. Je dois, à présent m'habiller chaudement et parcourir deux kilomètres à la recherche d'un tronc d'arbre sec. J'ai toujours cette tristesse en moi, mon mari a été tué dans un raid Israélien. Je survis avec mes six enfants à la lisière de la peur et du dénuement. Pourtant je remercie Dieu, je suis encore en bonne santé et je peux aller ici et là offrir mon aide et ainsi  subvenir aux besoins des miens.
 

   Aujourd'hui, dans le froid mordant de l'aube, j'avance. Je suis allée plus loin que d'habitude et pour cause, le bois se fait rare. En apercevant enfin un buisson fourni, je m'agenouille et je commence à couper les branches frêles. Au-dessus, ce sont les premiers pépiements du jour naissant, une nouvelle journée de blocus. Abandonnés à nous-mêmes, nous survivons malgré tout mais jusqu'à quand ?
 

 De retour à la maison, ce sont le visage de mes enfants qui me donnent du courage, ils ne se plaignent jamais et tentent du haut de leurs sept et seize ans de m'aider.


 La chaleur qui vient du foyer nous donne des couleurs, c'était un supplice que de trouver l'eau ! C'est pourquoi je fais bouillir longtemps celle-ci avant d'oser la faire boire à ma progéniture. Dépourvu de café et de thé, le stock de lait en poudre est épuise.  Désormais, on subsiste grâce au lait trait de notre unique chèvre. Je suis fière de cet animal, c'est presque un signe d'opulence pour une famille comme nous.

  

Avec le blocus, une journée entière est devenue insuffisante. Pourtant, je dois aller avec mon aîné m'approvisionner en eau et chercher un travail. Ma fille Salma me promet, durant notre absence, de faire le ménage. Elle s'inquiète pour le repas à préparer :

- À mon retour je verrais ce qu'on doit manger, lui ai-je dit.

 Avec notre dénuement, nous prenons un seul repas, c'est devenu un souvenir lointain que de manger à sa faim. Okba me devance, on doit faire une marche de deux heures pour arriver à un bassin d'eau interdit à la consommation, avait-on le choix ? Nous devons prendre la queue et patienter. C'est à ce moment que Okba s'éloigne, peut-être qu'il réussira à trouver une besogne. Je priais Allah pour qu'il lui vienne en aide. Mon tour venu, je remplis le Jerrican qui doit tenir trois jours. Autour de moi les gens parlent, on sent dans tous ce peuple, la colère et la déception. Réduit à une condition inhumaine, on enrageait de ne pouvoir rien faire.

 Okba ne revenait pas, portant mon jerrican, je m'en allais. J'eus un moment d'intense frayeur en voyant un hélicoptère nous survoler, immobile je l'épiais du coin de l'oeil en restant cachée. C'était bien sûr un appareil Israélien, dans quelques jours allais avoir lieu la fin de la trêve entre nous et l'ennemi Israélien. Encore ces jours d'incertitude, de sang et de désunion...

 En revenant à la maison je réfléchissais, je devais préparer les enfants à ce que pourrait advenir de nous après la fin de la trêve entre les résistants Palestiniens et l’ennemi Israélien. Je n'étais pas une femme instruite. J'avais interrompu mes études au baccalauréat lettre. Mais pour ce qui est de ma connaissance de la religion, Dieu merci, je connaissais bien les piliers de ma foi :ma Akida en Arabe.

 Les sionistes qui avaient occupés notre terre de Palestine entre 1948 et 1967 n'auront de cesse de nous combattre et de nous spolier de notre terre alors que notre foi nous a appris à résister à l'envahisseur par tous les moyens y compris par les armes. Les sionistes, n’ont-ils pas utilisés les armes et les massacres contre nous durant la guerre de 1948 celle qu’ils appellent la guerre d’indépendance !!! Quelle indépendance pour des sionistes venus des quatre coins du monde occuper la terre du peuple Musulman Chrétien et Juif Palestinien ? L'autre jour, l'ainé de mes filles Salma me demanda le front barré par un pli soucieux :

Maman j'ai lu quelque part, que les Juifs en 1948 et avant cette date s'étaient réfugiés en Palestine et un grand nombre d'entre eux fuyaient les persécutions Nazis.

En effet ma chérie mais en venant ici, en terre de Palestine, ils ne sont pas venus en réfugiés.

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