قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأحد, 14 تموز/يوليو 2013 07:46

Un jour dans la vie d'une famille Gazaoui 4

كتبه  Afaf Aniba
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Je l’approuvai totalement et je lui assurai :

Cet état est provisoire, car je dois pouvoir trouver un travail avec Okba et leur fournir ainsi de meilleures chances d’une vie décente et leur permettre par la même occasion d’aller à l’école.

Se rappelant tout à coup un fait, Radhia me demanda :

Mais si tu es venue ici aujourd’hui, tu dois avoir une raison Hadia ?
Je la remerciai en mon for intérieur pour sa perspicacité et je répondis vivement :

En effet, vous devez avoir un problème d’approvisionnement d’eau, n’est ce pas ?

Oui !

Nous aussi et comme la pluie s’est faite rare ces jours-ci. Dans le lieu où nous habitons, nous ne sommes pas pourvus de citerne et comme l’eau est devenu très cher en ces temps de pénurie, je me suis dit que nous n’avons plus que la mer pour nous laver.

 
Radhia hocha la tête en disant :

Tiens ! Nous n’y avons pas pensé, mais la mer est froide et comment se laver de jour devant les gens qui fréquente les plages ?

Eh ! bien moi j’ai pensé à ceci : nous pouvons remplir un chaudron d’eau de mer et le faire chauffer et se laver à la tombée de la nuit sur la plage dans un endroit protégée, lui ai-je suggérée. Tout le monde s’enthousiasma pour mon idée et sans que je ne leur fait la demande, le père de Radhia arrêta sa décision :

Nous avons un grand chaudron ici, nous vous le donnons madame Abdellah et nous louerons deux autres grands chaudrons et chacun prendra son tour pour se laver, c’est décidé.

J’étais ravie et du fond du cœur je remerciais Notre Créateur qui au plus fort de notre tragédie ne nous a jamais abandonné.

Je repartais peu après vers notre gîte. Au sortir du camp de Jebalia j’entendis quelqu’un dire.

Ils ont barré de nouveau la route !!

   J’ai dû faire un grand détour pour rentrer chez moi en venant. Et maintenant pour le trajet du retour, j'étais plus que inquiète. J’avançais en hâtant le pas. Je n’allai pas loin, une voiture s’arrêta à ma hauteur et le chauffeur passa sa tête à travers la vitre.

Alors ma bonne dame où allez-vous ?

J’habite le quartier Naourra et j’y retourne.

Je vous conseille de quitter cette route ! L’ennemi vient de la fermer à moins de cinq kilomètre. Prenez le chemin de la plage, c’est très long mais avec l’aide de Dieu vous arriverez avant le Athâan del Ichâa ( l'appel de la prière du soir ).

   Je ne savais que dire ou que penser, le chemin proposé m’était inconnu et m’aventurer seule ne m’arrangeait guère. L’homme salua et partit. Debout partagée entre le chemin connu et celui proposé, je ne savais quelle décision prendre. Les enfants allaient s’inquiéter de ma longue absence et je ne voulais pas ajouter à leurs peines. Tout à coup une voix m’apostropha.


Dites ! où allez-vous ?

Je répondis au vieillard :

Je dois me rendre à Naourra et l’ennemi a investit la route habituelle.

Eh bien ! Vous voyez cette route là-bas, marcher un demi kilomètre il y a un arrêt de bus qui est encore en service. Attendez le véhicule et dite au chauffeur votre destination, In Châa Allah il vous déposera non loin de votre quartier.

   Je remerciais chaudement le vieux monsieur et, le pas rapide, je m’en allai. Je parcourue les cinq cent derniers mètres le cœur léger. Mais voilà, lorsque j’arrivais à l’arrêt, je ne trouvai personne et pas de passant pour me renseigner. Patientant, je regardai autour de moi. Sur le trottoir de l’autre côté, trois habitations et rien de plus. Je n’avais pas de montre, j’avais seulement mon seul jugement pour me situer dans le temps. La lumière à l’est était encore forte mais pas pour longtemps.
 

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