قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأحد, 28 تموز/يوليو 2013 10:02

Un jour dans la vie d'une famille Gazaoui 6

كتبه  Afaf Aniba
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Selma s’éveilla à l’heure de la prière, je lui servis d’imam et nous accomplîmes ensemble la prière de l’aube et celle du lever du jour. Puis on s’endormit une heure. En me levant, je vis le sourire de Okba mon fils, il était revenu avec deux jerricans d’eau.

Notre taudis commençait à s’animer peu à peu avec le réveil des enfants, la cour de notre modeste maison était ombragée par deux grands platanes, je ne sais pourquoi moi et mes enfants on aimaient particulièrement ces deux arbres qu’on considéraient comme un luxe car c’était une verdure tellement belle et fraîche et on veillaient malgré la distribution parcimonieuse de l’eau à les arroser chaque trois jours. Pour nous Dieu a donné l’eau à toutes ses créatures qu’elles soient humaines ou végétales. Et c’était une grande injustice que de faire assoiffer cette nature si généreuse !!

Les Israéliens et les Egyptiens en nous faisant subir ce blocus total ont montrés un grand mépris à l’encontre de notre environnement naturel, c’est pourquoi moi et mes enfants nous avions à cœur de protéger ces deux merveilleux platane comme de veiller sur notre propre survie. 

À l’heure dite, Okba quitta notre modeste maison avec l’apparence d’un homme neuf. Moi et sa sœur, on levaient nos mains vers le ciel, priant Allah pour qu’Il fasse aboutir ses efforts et puisse décrocher enfin un travail stable en ces temps très tourmentés. Nous avions confiance en notre Créateur.
   Je regardai sa silhouette de loin avec l’envie de le rattraper et l’accompagner dans son premier pas vers la vie active. Okba était si jeune, 16 ans et charger d’assumer la responsabilité de subvenir aux besoins de ses frères et sœurs. Cela me pesait, lui qui était si intelligent en classe, le voir loin des bancs de l’école me déchirait le cœur. Surtout que son père défunt voulait voir son fils médecin.
   Mais voilà nous appartenons à un peuple chassé de sa terre, la Palestine. Notre Histoire est faite de douleur, de résistance, de trahison, de combat fratricide et après 60 ans d’exil forcé nous sommes là à payer les erreurs de calcul des uns et la bonne volonté de quelques uns qui voulaient vraiment une solution juste à tout cela et qui se sont retrouvés une fois élus légalement : « paria ».
   En retournant vers la maison, je vis le visage de Selma tourné vers la direction d’où avait disparu son frère aîné, une expression pénible sur les traits.

─ Qu’as-tu Selma ? Je l’interrogeais.

─ Je suis sûre que Dieu aime Okba et qu’Il va l’honorer en lui destinant ce travail mais maman j’étais en train de me demander dans la vie que nous menons aujourd’hui, peut-on espérer qu’une chose dure ?

─  Je crois ma chère enfant que quoiqu’il adviendra, Dieu ne nous abandonnera jamais ! Ce sont ses créatures qui nous ont abandonnés comme le font d’ailleurs nos frères arabes, musulmans et surtout les Egyptiens. Lui ai-je répondu.
 
  Je ne voulais pas dire à ma fille que rien absolument rien ne perdurait, que notre vie soit normale ou celle que nous vivons malgré nous aujourd’hui tout pouvait être bouleversé le temps d’un tsunami, d’un bombardement surprise, d’une inondation, d’une mort subite par arrêt cardiaque. Pratiquement rien n’arrêtait le cours du Destin, quand Dieu décrète c’est le destin qui prend son cours inéluctablement.
   La journée nous parut longue, dans l’attente du retour de Okba mais les enfants très excités à l’idée que le lendemain, ils allaient prendre la route du camp de Jebalia, tournaient autour de moi comme des abeilles :

─ Est-ce vrai maman, nous allons enfin prendre un bain comme tous les humains ?

─ Oui, je leur répondais, le sourire aux lèvres.

J'avais Abdel -Raouf douze ans qui faisait grise mine. Il était le seul à fréquentait l'école et il ne pouvait être de la partie demain.

À cet instant précis un drone survola les habitations, instinctivement les enfants se précipitèrent vers moi. Seule, Selma demeura à l’intérieur en criant :

─ Encore un de leur drôle d’avion sans pilote !

Je sentis que le moment était venu pour parler aux enfants, dans moins de 48 h la trêve entre l’ennemi et nous prendrait fin. Nous n’avions pas de télévision ni de radio, j’ai tout vendu pour subvenir à nos besoins mais j’entendais les gens parler autour de moi. Ni le gouvernement Hamas ni les autres mouvements de résistance n’avaient l’intention de renouveler la trêve avec les israéliens.  Parce qu’une partie des arrangement conclus avec la trêve, les israéliens ne l’ont pas respectés. Le blocus était toujours là et ce qui entrait par les passages de Eretz, de Rafah, de Karam Abou Salem et d’autres étaient vraiment dérisoires aux regards de nos vrais besoins.
   Mon Dieu ! C’était si pénible de parler politique aux enfants ! Les vols des drones s’étaient intensifiés ces derniers jours et, obscurément, les enfants sentaient que quelque chose de mal allait se produire. J'allais m’adresser à ceux qui pouvaient me renseigner tout en serrant contre moi les enfants quand Abdel Raouf me dit le visage sombre :

─ À l’école, j’ai entendu le maître discuter avec un autre, que la guerre allait reprendre bientôt.
 

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