قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الأحد, 04 آب/أغسطس 2013 09:28

L’Islam et l’Occident : entre le poids du passé et les exigences de l’avenir 1.

كتبه  Mr Messaoud Boudjenoun
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Le monde musulman et le monde occidental ont eu des relations historiques tellement marquées par la haine et la passion, l’antagonisme, les coupures et les retrouvailles, qu’il leur est difficile de se tourner le dos et de s’ignorer en se regardant comme des chiens de faïence. De fait, depuis leur première rencontre tragique à Poitiers, en 732 de l’année grégorienne, l’Islâm et l’Occident (chrétien) ne se sont jamais plus séparés, leurs destins respectifs se croisant à chaque fois en des tournants décisifs de l’histoire qui laissèrent des traces indélébiles sur l’une et l’autre des civilisations. Au demeurant, il se trouve des historiens et non des moindres qui affirment que la bataille de Poitiers que certains chantres du chauvinisme occidental considèrent comme une victoire contre l’islamisation de l’Occident fut, au contraire, une véritable catastrophe pour l’Occident et partant pour l’humanité entière. C’est le cas du Pr Claude Farrère de l’Académie française qui écrit : « L’an 732 de notre ère, une catastrophe, la plus néfaste peut-être de tout le Moyen-âge s’abattit sur l’humanité ; et le monde occidental en fut plongé, pour sept ou huit siècles, sinon davantage, au tréfonds d’une barbarie que la renaissance commença seulement de dissiper, et que la réforme faillit épaissir à nouveau. Cette catastrophe dont je veux détester jusqu’au souvenir, ce fut l’abominable victoire que remportèrent, non loin de Poitiers, les sauvages harkas des guerriers francs conduits par le carolingien Charles Martel, sur les escadrons arabes et berbères que le calife ‘Abd Ar-rahmane ne sut pas concentrer assez nombreux, et qui succombèrent devant les guerriers francs. En cette journée funeste, la civilisation recula de huit cents années. Il suffit, en effet, de s’être promené dans les jardins d’Andalousie ou parmi les ruines éblouissantes encore de ces capitales de magie et de rêve que furent Séville, Grenade, Cordoue, voire Tolède, pour entrevoir, dans un miraculeux vertige, ce qu’il serait advenu de notre France, arrachée par l’Islam industrieux, philosophe, pacifique et tolérant – car l’Islâm est tout cela – aux horreurs sans nom qui dévastèrent par la suite l’antique Gaulle. Celle-ci fut asservie d’abord aux féroces bandits austrasiens, puis morcelée, déchirée, noyée de sang et de larmes, vidée d’hommes par les croisades, gonflée de cadavres par tant et tant de guerres étrangères et civiles, alors que, du Guadalquivir à l’Indus, le monde musulman s’épanouissait triomphalement dans la paix sous l’égide quatre fois heureuse des dynasties ommeyade, abbaside, seldjoukide, ottomane.

A ces français, je demanderai ensuite ce qu’ils pensent de « notre » victoire de 732 sur les musulmans ? Et s’ils ne jugent pas avec moi que cette défaite d’un peuple civilisé par un peuple barbare fut, pour l’humanité entière « un grand malheur ? ».

Après le reflux de l’Islâm de Poitiers et du sud de la France, il se confina en Espagne et, dans une moindre mesure, au sud de l’Italie et du Portugal. Là, dans ces contrées, plongées alors dans une grande ignorance et barbarie, il jeta les bases d’une remarquable civilisation dont la magnificence et l’esthétisme n’ont d’égal que l’esprit de tolérance et de convivialité qui l’animait et qui fut reconnu par tous les historiens honnêtes et rigoureux.

L’expansion de l’Islâm ne prit pas, le plus souvent, la forme d’une invasion encore moins d’une colonisation, comme se plaisent à le prétendre certains historiens partiaux. Le savant espagnol Blanco Ibanez le proclame dans son livre « Dans l’ombre de la Cathédrale » : « L’Espagne, esclave de rois théologiens et d’évêques belliqueux, recevait à bras ouverts ses envahisseurs. En deux années, les Arabes s’emparèrent de ce que l’on mit sept siècles à leur reprendre. Ce n’était pas une invasion qui s’imposait par les armes, c’était une société nouvelle qui poussait de tous côtés ses vigoureuses racines. Le principe de la liberté de conscience, pierre angulaire sur laquelle repose la vraie grandeur des nations leur était cher. Dans les villes où ils étaient les maîtres, ils acceptaient l’église du chrétien et la synagogue du juif ». (1).

Saint Ferdinand, écrit de son côté Viardot, se rendit à la mosquée et ce magnifique ouvrage du premier ‘Abd Ar-rahmane fut consacré au culte chrétien… Mais les autres monuments que nul caractère sacré ne protège contre une avidité barbare, contre une haine fanatique, disparurent dans les pillages et les dévastations de la conquête. Il ne resta rien, ni des riches abords de la mosquée, ni du merveilleux palais d’Al-Zahra… Des colonnes solitaires sont là pour attester que des nations civilisées occupaient jadis le vide inculte du désert » (2).

Pour sa part, un auteur contemporain écrit à ce sujet : « Les chrétiens qui n’avaient pas renié leur foi sont globalement appelés « Mozarabes » ; ils ne sont pas persécutés et vivent en bonne entente avec les Arabes et les chrétiens convertis à l’Islam (…) Les conquérants arabes n’ont mis aucune entrave à la religion chrétienne ; l’Espagne conquise a conservé les diocèses de l’Espagne chrétienne et il y a trois archevêques (Tolède, Lusitanie, Bétique). Les villes d’al-Andaloûs comptent de nombreuses communautés juives entièrement libres civilement et religieusement, comme les chrétiens, dont les quartiers sont appelés par les Arabes « la ville juive » (madinat al-yahoûd). Les juifs, banquiers, prêteurs, gabeleurs, ont joué un rôle important de financiers, mais aussi de conseillers et d’ambassadeurs, au service des musulmans ou des chrétiens » (3).

Cette tolérance et cette convivialité pratiquées par les musulmans là où ils s’établirent, était inscrite dans les textes mêmes du Coran, le code religieux et civil par excellence des musulmans, qu’ils mirent en application dans leurs relations avec les autres. « Quant aux non musulmans, écrit l’historien Sâmih ‘Atef Ezzayn, , ils sont laissés à leurs convictions et adoration ; ils suivent dans leurs affaires de mariage et de divorce les lois de leur religion. L’Etat nomme un juge pour décider de leurs différends devant les tribunaux gouvernementaux. Quant aux nourritures et vêtements, ils sont laissés à leur propre convenance, conformément aux prescriptions de leur religion, mais tout en respectant l’ordre général. Les transactions et les sanctions s’appliquent sur le même pied d’égalité aux musulmans et non musulmans, sans nul égard à la religion, à la race ou au sexe (4).

Malheureusement, la reconquista dirigée par le roi Ferdinand et Isabelle la catholique, est venue mettre un terme brutal et sanglant à la prestigieuse civilisation musulmane d’Andalousie qui a montré que les religions, pour peu qu’elles laissent de côté leurs préjugés vis-à-vis de l’autre, peuvent vivre dans la tolérance et la coexistence pacifique. A charge pour chacune d’elles de ne pas s’immiscer dans le dogme ou les affaires de l’autre qui ne concernent que ses adeptes. Les musulmans qui avaient respecté avec noblesse et grandeur d’âme la foi et les valeurs chrétiennes furent remerciés, en retour, avec une barbarie jamais vue auparavant. On les força à abjurer leur foi sous la torture des tristement célèbres tribunaux de l’Inquisition et on tua par milliers ceux qui persistèrent à rester musulmans. L’historien Sédillot et d’autres auteurs dignes de foi estiment à trois millions le nombre des victimes de l’Inquisition. A la fin, et en désespoir de cause, puisque les andalous refusaient d’abjurer leur foi, les rois chrétiens expulsèrent tous ceux qui ne voulaient pas se convertir au Christianisme, après avoir détruit tout ce qui symbolisait l’Islâm ou en le transformant en lieux de culte chrétien comme ce fut le cas pour la fameuse mosquée de Cordoue transformée en cathédrale. Ce fut le fameux édit de 1609 promulgué par le roi Philippe III, qui mit fin à sept siècles de présence musulmane en Andalousie, mais qui n’arriva pas à faire oublier combien cette civilisation fondée par les musulmans fut bénéfique et utile pour la renaissance ultérieure des Occidentaux. Cet état de fait a été reconnu par de nombreux savants occidentaux de bonne foi. Le 3 janvier 1492, écrit un historien français, le dernier prince de la dynastie nasride, se rendra aux rois catholiques, et l’histoire de l’Espagne sera définitivement chrétienne. Il ne restera plus dans la péninsule, une fois ces innombrables guerres oubliées, que le souvenir éblouissant de la culture arabo-andalouse : la mosquée de Cordoue, l’Alhambra de Grenade, les œuvres des écrivains, des savants, des philosophes, des théologiens et des traducteurs andalous qui ont communiqué leur savoir aux francs barbares et ignorants que nous étions alors». (5). Une autre auteur ajoute dans cette optique : « L’influence qu’exerça l’Islâm dans l’édification de la culture occidentale du Moyen-âge fut donc décisive. Le monde chrétien, quant à lui, sut aborder des formes de vie intellectuelles et artistiques, très différentes des siennes, disposé parfois à dialoguer mais toujours à apprendre puisque cette communication du savoir se faisait dans une seule direction, de l’Orient vers l’Occident. Les deux mondes, ensuite, se renfermèrent sur eux-mêmes. L’Orient, après tant de splendeur, se cristallisa dans la contemplation de sa grandeur passée ; l’Europe fut prise par le mythe de l’adoration de l’homme et par l’exaltation d’elle-même comme gardienne de la civilisation et de la vérité » (6).

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