قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الإثنين, 12 آب/أغسطس 2013 07:42

L’Islam et l’Occident : entre le poids du passé et les exigences de l’avenir. 2

كتبه  Mr Messaoud Boudjenoun
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L’installation de l’Islâm en Andalousie fut le prélude à une connaissance plus approfondie entre les deux civilisations et partant à une coexistence pacifique profitable de part et d’autre et dont la plus grande manifestation fut l’esprit de tolérance qui souffla alors sur une grande partie du monde . Il est vrai certes que le contact entre l’Islâm et le monde occidental qui se confondait alors avec la religion chrétienne datait des premiers temps de la révélation coranique, dans la mesure où le message du Prophète (qsssl) se voulait comme le prolongement naturel des révélations précédentes, et en particulier celle du Christ. La source de ce premier contact se trouve dans le Coran lui-même : « Ô gens du livre (chrétiens), n’exagérez pas dans votre religion et ne dites de Dieu que la vérité. Le Messie Jésus fils de Marie, n’est qu’un messager de Dieu, Sa parole qu’Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui. Croyez donc en Dieu et en Ses messagers et ne dites pas : « Trois ». Cessez ! Ce sera mieux pour vous. Dieu n’est qu’un Dieu unique ! Il est trop glorieux pour avoir un enfant. C’est à Lui qu’appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre et Dieu suffit comme Protecteur ». (7). Au-delà de ce reproche sur la conception chrétienne de l’essence divine, le Coran est plutôt favorable aux chrétiens : « Parce qu’il y a parmi eux des prêtres et des moines, et parce qu’ils ne s’enflent pas d’orgueil » (8).

Tout prédisposait à une entente et à une coexistence des plus tolérantes entre l’Islâm naissant et fortement prépondérant et l’Occident imprégné profondément des valeurs chrétiennes, d’autant que l’Islâm a reconnu, dés son avènement, le fait chrétien aussi bien théologiquement que sociologiquement. Et pourtant ce ne fut pas le cas, malheureusement, malgré la disponibilité de l’islâm en ce sens. On a pour preuve, à cet effet, le refus du calife ‘Omar Ibn Al-Khattâb de prier à l’intérieur de l’église de la nativité, après la conquête de Jérusalem, pour ne pas donner aux musulmans, après lui, le prétexte d’annexer cette église et d’effacer les traces du Christianisme dans la ville sainte. C’est là, sans conteste, un comportement rare voire inexistant dans les mœurs d’un conquérant. Et seul celui qui a lu les textes du Coran et parcouru la vie et le comportement du Prophète (qsssl) avec les adeptes des autres religions pourra comprendre.

De ce point de vue s’explique la bienveillance de l’Islâm à l’égard du monde chrétien, même dans les circonstances particulières où il se trouva en position de dominateur. Les chrétiens ou les juifs qui se trouvèrent à un moment ou à un autre sous le pouvoir d’un Etat musulman ne se trouvèrent jamais marginalisés ou en butte à un sentiment de rejet ou de discrimination. Bien au contraire, beaucoup d’entre eux assumèrent de hautes responsabilités dans l’Administration voire même des responsabilités de premier vizir (ministre) comme ce fut le cas pour le grand-père du célèbre saint Jean Damascène, Ibn Sardjoun, sous le califat omeyyade.

Cette convivialité dont fit preuve l’Islâm vis-à-vis des peuples chrétiens qu’il rencontra dans ses conquêtes, lui attira leur sympathie et, par la suite, leur conversion en masse. « D’où provient cette force d’attraction qui pousse les Grecs, les Syriens, les Egyptiens, dépositaires à la fois des civilisations antiques et de la civilisation chrétienne, à se rapprocher aussi rapidement que possible de la civilisation musulmane ? se demande le Pr Haider Bammate.

Il n’est qu’une réponse à cette question, écrit Henri Pirenne, et elle est d’ordre moral. Tandis que les Germains n’ont rien à opposer au Christianisme de l’empire, les Arabes sont exaltés par une foi nouvelle. C’est cela, et cela seul, qui les rend inassimilables. Car, pour le reste, ils n’ont pas plus de préventions que les Germains pour la civilisation de ceux qu’ils ont conquis. Au contraire, ils se l’assimilent avec une étonnante rapidité. En science, ils se mettent à l’école des Grecs, en art à celle des Perses…ils ne demandent pas mieux, après la conquête, que de prendre comme un butin la science et l’art des infidèles ; ils les cultiveront en l’honneur d’Allah. Ils leur prendront même leurs institutions dans la mesure où elles seront utiles » (9).

Cependant, lorsque des circonstances historiques particulières mettaient les deux civilisations l’une en face de l’autre, l’islâm observa toujours un comportement des plus corrects et des plus honorables. Même en période de guerre et d’hostilité entre les deux parties, l’Islâm ne changea jamais sa ligne de conduite faite de noblesse et d’esprit de chevalerie avec ses ennemis du moment. Ce comportement, comme nous l’avons vu plus haut, était dicté par les règles imposées par le Coran et la Sunna du Prophète (qsssl). Dans son « Histoire des croisades », Michon écrit : « Mahomet défendit à ses compagnons de tuer des moines parce que ce sont des hommes de prière. Quand Omar s’empara de Jérusalem, il ne fit aucun mal aux chrétiens. Quand les croisés se rendirent maîtres de la ville sainte, ils massacrèrent sans pitié les musulmans et brutalisèrent les juifs » (10).

Au IX ème siècle déjà, le patriarche de Jérusalem dans une lettre à celui de Constantinople, écrit : « Les adeptes de l’Islâm sont équitables. Ils ne nous font aucun tort et ne se livrent à aucun acte de violence envers nous ».

De même, un évêque nestorien, après que la Syrie tomba aux mains des musulmans, envoya une lettre à l’un de ses amis dans laquelle il écrit : « Ces Arabes, à qui Dieu a accordé de nos jours la domination sont devenus aussi nos maîtres ; mais ils ne combattent point la religion chrétienne. Bien plus, ils protègent notre foi, ils respectent nos prêtres et nos saints hommes et font des dons à nos églises et à nos couvents ». (11).

Tout au long de ses relations tumultueuses avec l’Occident, la même grandeur d’âme guida la conduite de l’Islam, une grandeur d’âme que matérialisa, à sa juste mesure, l’illustre Salah Eddine Al-Ayyoubi (Saladin) en accordant la vie sauve aux chrétiens qui occupaient Jérusalem après sa libération des croisés. Et dire qu’un siècle plus tôt, la conquête de la ville sainte par les chrétiens donna lieu à un massacre effroyable que Raymond d’Argiles, chanoine du Puy, décrit ainsi : « Il y eut tant de sang répandu dans l’ancien temple de Salomon que les corps morts y nageaient, portés ça et là sur le parvis ;on voyait flotter des mains et des bras coupés qui allaient se joindre à des corps qui leur étaient étrangers, de sorte qu’on ne pouvait distinguer à quel corps appartenait un bras qu’on voyait se joindre à un tronc. Les soldats eux-mêmes qui faisaient ce carnage supportaient à peine la fumée qui s’en exhalait » (12).

L’on se rappelle aussi le voyage surprise que fit Saint François d’Assise au sultan El-Kamil, à Damiette, en Egypte, en pleine guerre des croisades, où il fut reçu avec tous les honneurs dus à son rang. L’on se rappelle aussi le comportement combien héroïque et humaniste de l’Emir Abd El-Kader volant au secours des chrétiens de Damas menacés par la révolte des Druzes.

Ce ne fut pas, malheureusement, les seules fois où l’Occident chrétien faisait preuve d’intolérance et de fanatisme vis-à-vis de l’Islâm et de ses adeptes. L’attitude de l’Occident fut toujours empreinte d’hostilité et de rejet épidermique à l’égard de l’islâm, ce qui laissa, pendant longtemps, dans l’imaginaire musulman, une impression de répulsion et d’incompréhension. Dans toutes les régions arrachées aux païens ou reprises à l’Islâm, écrit Bernard Lewis, le Christianisme était imposé par la force et, tôt ou tard, les musulmans devaient choisir entre la conversion, l’exil ou la mort. Le sort des juifs dans l’Europe médiévale n’aurait pas incité les disciples d’autres religions non chrétiennes à aller s’établir ou même à voyager dans ces pays. Aucune communauté musulmane ne s’était donc implantée en Europe chrétienne, ce qui compliquait considérablement la vie de l’éventuel visiteur musulman dont les besoins spécifiques – mosquées, bains, viandes et aliments préparés selon l’usage et les normes religieuses, et autres nécessités de la vie musulmane – ne pouvaient être satisfaits » (13).

Tandis que les minorités chrétiennes jouissaient pleinement de la liberté de la pratique religieuse et gardaient le droit de gérer leurs institutions et lieux de culte, dans les pays régis par l’Islâm, aucune communauté musulmane ne pouvait subsister sous une domination chrétienne. Le sort réservé par les champions de la Reconquista aux musulmans d’Andalousie est éloquent à ce sujet.

Aux croisades et autres agressions armées, les Occidentaux ajoutèrent leurs critiques malveillantes et leurs atteintes à la foi et aux valeurs de l’Islâm et des musulmans. Tandis que les musulmans vénèrent et respectent pieusement tous les prophètes de Dieu, notamment Jésus fils de Marie, les Occidentaux, eux, aussi bien ceux qui se disent chrétiens que ceux qui se prétendent des libres penseurs, ne trouvent aucun scrupule à dénigrer le Prophète Mohammed (qsssl) et à accuser l’Islâm de tous les maux de l’humanité.

Ce fut là le rôle dévolu à l’orientalisme. Autant les croisades ont laissé des séquelles dans la chair des musulmans, autant l’orientalisme a laissé des blessures indélébiles dans leur âme. Conçu à l’origine comme un support « scientifique » et psychologique au service du colonialisme, l’orientalisme se confondit avec le sectarisme religieux le plus outrancier que l’Eglise manifesta à l’égard de l’Islâm. C’est grâce à ses études et à ses jugements sur l’Orient en général est arrivé à se forger un égocentrisme et un complexe de supériorité dont il n’arrive plus à s’en débarrasser. Si souvent au service des entreprises missionnaires impériales, colonialistes ou politiques à l’égard du Tiers-Monde, cet « orientalisme » a largement contribué à créer, à l’usage des occidentaux, une justification « scientifique » de leurs préjugés, de leurs prétentions hégémoniques et, finalement, de leur domination (14).

Cet orientalisme ne trouva aucun scrupule à s’adonner même à l’espionnage, sous couvert d’études scientifiques et de missions de recherches. Les exemples des Lammens, Léon Roche, Sylvester de Sacy, Lawrence d’Arabie, etc illustrent on ne peut mieux cet état de fait.

Aujourd’hui encore, la même attitude inspire le monde occidental dans sa vision des autres civilisations, notamment celle de l’Islâm : culpabilisation, diabolisation, stigmatisation, occultation de l’histoire, regard de mépris, racisme, etc. Les thèmes ne manquent pas aux yeux de l’Occident pour discréditer et complexer les autres pour mieux affirmer son narcissisme et son égocentrisme. L’Occident, soutient Garaudy, a confisqué l’universel. A partir de là, il s’est cru autorisé à situer et à juger tous les « autres » en fonction de sa propre histoire, de ses fins et de ses valeurs (15).

Inefficacité des moyens d’exploration, invalidité des hypothèses de départ, ténacité des préjugés, l’Occident ne saisit rien de l’Islâm, parce qu’il le considère à travers des préconceptions inexactes ou, ce qui revient au même, à travers un prisme déformant ancré dans son imaginaire et qui lui brouille la vue. «  L’Europe parle de la violence « irrationnelle » ou barbare de ses voisins, comme si elle-même n’avait pas connu tout au long de son histoire de pareilles situations sanglantes.

Elle donne ainsi l’impression d’avoir définitivement oublié même son histoire proche, ces dizaines de millions de morts des deux guerres mondiales, vis-à-vis desquels les deux ou trois millions de morts des guerres de colonisation et de décolonisation pourraient eux aussi n’être considérées que comme un « détail ». Détail aussi dans la foulée que la terreur sous la révolution française, la guerre des Chouans et les carnages des guerres napoléoniennes ; détail encore que l’explosion des fanatismes religieux qui déchirèrent deux siècles durant catholiques et protestants, déchaînant dans toute l’Europe les violences guerrières les unes après les autres. Alors plutôt que de sonder l’histoire, la sociologie comparée, la complexité de l’autre, l’Europe « exotise » à nouveau son Orient proche : l’autre, incompréhensible et irréductible. L’Orient compliqué du général De Gaule qui avait au moins l’honnêteté de reconnaître qu’il n’avait en ce domaine que des idées simples ». (16).

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