-Une partie d'une semelle déchirée, Wael doit remettre l'autre partie à la police militaire. Fit le député .

-Nous l'avons ramassé à l'intérieur du périmètre longeant le domaine Vidom. Indiqua Ayam, acquiesçant machinalement il sut ce que ses deux interlocuteurs attendaient de lui, il fit résolu:

- C'est OK, dés que j'ai du nouveau je vous contacterai, bonne convalescence madame Samed, au revoir!

La jeune femme silencieuse le salua d'un hochement de tête. Le raccompagnant dehors Samed observa l'air soucieux de Nidock :

- Regardez où vous marchez. Lui conseillat-il avant de prendre congé de lui, l'autre se dit en son for intérieur :"Je marche dans un champ de mine, c'est cela qui va finir par avoir des gens tels que moi."

Au sortir de la clinique, il se rendit directement chez un ami chimiste, travaillant dans l'un des laboratoires du commissariat centrale. Une demi-heure plus tard, il repartait direction la résidence Fedok, ce dernier fut surpris d'entendre la voix de Ephraïm dans l'interphone :

- Je veux te parler.

-Sais-tu quelle heure est-il ? Est-ce vraiment urgent ?

-Oui, tout de suite je te prie.

Ouvrant à distance la grille extérieure, Fedok attendit sur le pas de la porte principale, la mine fermé de Nidock le frappa dés le prime abord:

- Qu'y at-il?

La réponse de l'élu le rendit muet de stupéfaction:- Y a t-il des écoutes ici?

-Tu n'y penses pas, ils ne risquent rien avec moi !

Le ton cinglant Nidock fit:

- Si, Sam tu es le n° 2 aprés le gouverneur, en réalité tu es l'ennemi n° 1 de Godom et ses acolytes ...

-Je suis un homme aux mains liés ! L'interrompit désabusé Fedok. Qu'as tu à me dire vas-y?

-Ayam El Aed repose sur un lit de blessée, brûlée au second degré, plus de la moitié de leur récoltes sont parties en fumée et comble de tout les Samed possèdent de quoi confondre le responsable de l'incendie criminel, Raoul Vidom , Sam de toi à moi est-il coupable ?

Instantanément Fedok comprit qu'en matière de confidence, il devrait être avare :- Je n’en ai aucune idée.

- Ah bon ! Et tu crois que je vais te croire ?

-Tu es libre de penser ce que bon te semble. Répondit Fedok, un sourire au coin il ajouta :-Pourquoi t'es-tu adressé à moi ?

L'élu travailliste voulut s'expliquer, Fedok ne lui laissa pas l'opportunité:- Je n'ai pas intérêt à desserrer la bouche.

- Ce vilain jeu ne doit pas continuer, ces arabes sont israéliens...

Le militaire secouant la tête fit en lui coupant une fois de plus la parole :- Les militaires ne connaissent qu'un seul langage, mâter les indigènes et rien que cela.

- Est-ce à dire que Godom est l'instigateur de cet incendie?

- Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit .Déclara imperturbable Fedok.