قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الإثنين, 10 تشرين2/نوفمبر 2014 13:46

La place du Soufisme dans l’Islâm 1/2

كتبه  Mr Messaoud Boudjenoun
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Le soufisme en tant que pratique spirituelle et en tant que comportement (souloûk) a toujours été lié intimement à l’histoire de l’Islâm. Il est un moyen d’intériorisation de l’Islâm et une marche sur les pas du Prophète (qsssl). En effet, pour les plus grands maîtres de la Voie, le premier soufi en tant que tel fut le Prophète Mohammad (qsssl) puisque toute sa vie fut une quête permanente de Dieu et un cheminement vers Lui. Que ce soit avant la Révélation ou après, sa vie de méditation dans la grotte de Hirâ, sa quête de recherche de Dieu, de renoncement aux plaisirs de ce monde, d’amour de Dieu, de certitude quant à sa présence et à Sa proximité de lui et de confiance absolue en Lui, font de lui le maître et le guide pour tous ceux qui veulent emprunter la voie de la quête de Dieu. Il est l’exemple et l’archétype de l’homme parfait que tous ceux qui sont en quête de Dieu doivent prendre comme modèle.

             Un grand nombre de ses compagnons furent d’authentiques soufis, à l’image d’Abû Dharr, ‘Alî Ibn Abî Tâleb, Selmâne Al-Fârisi, Abû Edderda, ‘Abdullah Ibn Salâm, Bilâl Ibn Rabâh, Moss’ab Ibn ‘Omayr, ‘Abdellah Ibn Mass’oûd et autres. Il en est de même du célèbre ascète du Yémen Ouways El-Qarnî qui avait cru en le Prophète (qsssl) sans le voir et dont celui-ci avait vanté les mérites comme il est rapporté dans un hadith authentique cité dans le Sahîh de Mouslim. Cet homme avait atteint le degré de sainteté (wilâya) par sa propre quête et son contact spirituel à distance avec le Prophète (qsssl) dont on rapporte qu’il disait : « Le souffle du Miséricordieux m’arrive du Yémen ». C’est pourquoi on appelle ouwaysi tous ceux – très rares il est vrai -- qui entreprennent la quête de Dieu sans l’assistance d’un maître spirituel.

Dans le Coran, beaucoup de versets incitent à la vie spirituelle et à la recherche de l’au-delà. Les maîtres soufis qui ont écrit sur les principes du Soufisme ont toujours puisé dans le Coran les versets justifiant et confortant les états (ahwâl) et les stations (maqamât) de la voie soufie. 1.

           Nous rejoignons ainsi la définition du soufisme par l’illustre maître de la Voie, Aboû Al-Qâsim Al-Djounayd qui disait que « le soufisme est un état spirituel (hâl) et non une parole (qawl) ». En effet, même si le mot « soufisme » n’était pas usité à l’époque des compagnons du Prophète, il n’empêche que cette pratique spirituelle était la caractéristique propre de ces illustres hommes et cela se reflétait sur tous leurs actes quotidiens.

Le grand historien Ibn Khaldoûn a écrit à ce sujet : « Le soufisme est une doctrine née au sein de la théologie qui a récemment pris corps dans l’Islâm. C’est un système de morale spirituelle que les premiers musulmans, les compagnons du Prophète (qsssl), leurs disciples et les générations des hommes pieux qui les ont suivis ont toujours considéré comme une voie conduisant à la Vérité et à Sa Loi infaillible ». 2.

De leur côté, les grands maîtres de la Voie nous ont laissé des propos qui montrent l’authenticité de cette méthode d’intériorisation de la foi et la place privilégiée qu’elle occupe dans l’Islâm.

Celui qui est considéré comme le maître du groupe (Sayyid Al-tâïfa) Aboû Al-Qâsim Al-Djounayd a dit : « Le soufisme, c’est la pureté du comportement envers Allah ». Il a dit aussi : « Le soufisme, c’est que tu sois avec Allah sans intermédiaire ».

Pour sa part, l’illustre maître Al-Mouhâsibi dans son Kitâb Al-Wasâya, note que, dans son désir d’agir purement pour Allah, en imitant (taassi) le Prophète (qsssl) il s’était montré extrêmement peiné du manque de guides spirituels et troublé du désaccord de la communauté. Alors, dit-il, je m’exhortais à m’enquérir de ce que je n’arrivais pas à trouver par moi-même auprès de gens (qawm) en qui j’avais remarqué des signes de piété, d’abstinence et

d’observance scrupuleuse, donnant à l’autre vie la préférence sur celle-ci.

De son côté, le célèbre Aboû Hâmed Al-Ghazâli a écrit dans son livre Al-Mounqid Mina Al-Dhalâl : « La méthode des soufis est fondée sur le savoir et la pratique tout à la fois. L’essentiel de leur savoir consiste à surmonter les obstacles de la nature humaine, à vaincre ses bassesses et ses vices afin de vider le cœur de toute chose autre qu’Allah et de le parer de la présence constante d’Allah. Après être entré dans leur voie, je devins persuadé que les soufis vivent par la pratique ce que d’autres vivent par la parole ».

Une autre définition du soufisme nous est donnée par le grand maître Ahmed Zarroûk, qui écrit dans son livre « Les bases du soufisme » : « Le soufisme est une science visant à corriger les cœurs et à les attacher exclusivement à Dieu, au même titre que la jurisprudence a pour but de corriger les actes, maintenir l’ordre et mettre en évidence la raison d’être des lois ». 3.

Les pieux anciens (salaf essâlih) qui suivirent cette voie s’illustrèrent par leur dévotion et leur ascétisme, et certains d’entre eux marquèrent leur époque par leur sublime spiritualité qui fit d’eux de véritables maîtres et guides spirituels, à l’image d’Al-Hasan Al-Basri, Mâlik Ibn Dinâr, Soufiâne Al-Thawrî, Rabî’a Al-‘Adawiyya, Ibrahîm Ibn Al-Adham, Foudhayl Ibn ‘Ayyâdh, Ma’roûf Al-Karkhî, Bichr Ibn Al-Hârith Al-Hâfi, Al-Djounayd, et de nombreux autres dont les biographies sont citées par Ibn Al-Djoûzi dans son livre Sifat Essafwa 4.

           Ce sont ces dévots-là qui redonnent à la religion sa ferveur, sa vigueur et son véritable sens à chaque fois que les hommes tombent dans le littéralisme et la lettre des textes et délaissent l’esprit et le noyau de la religion pour son écorce. 5. Tout au long des siècles qui jalonnèrent l’histoire de l’Islâm, on vit des hommes de cette envergure apparaître au moment où on observait un relâchement de la morale ou un attrait excessif pour les plaisirs éphémères de ce bas monde. Ces hommes venaient rétablir l’équilibre entre la recherche somme toute nécessaire des biens de ce bas monde et la quête de l’au-delà, entre les nourritures terrestres et les nourritures spirituelles, afin que l’être adamique n’oublie pas le rôle pour lequel il fut créé : être le vicaire de Dieu sur terre.    

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