قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الجمعة, 31 كانون2/يناير 2014 14:54

Humanisme Musulman 2/2

كتبه  Pr El-Hachemi Tidjani
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Dans la lettre et l’esprit du Coran, le vocable « mouslim » ne renferme aucune idée tribale, ethnique ou géographique.

« Mouslim » c’est l’individu soumis consciemment aux prescriptions divines.

Mais là encore, il faut se défendre de certaines évocations ou de certaines associations d’idées linguistiques. Le mot « soumis » n’implique aucune idée de passivité, d’inertie, d’abstention, d’indolence ou d’abandon à la fatalité.

L’on sait que ce sont là des lieux communs des reproches que l’on se complait à faire à l’Islam et aux musulmans.

Point n’est besoin de prouver que ces clichés usés sont le produit de la médisance, de l’égoïsme et de l’ignorance.

Et il va de soi qu’avec de tels défauts, l’historien, s’il peut satisfaire des tendances politiques ou confessionnelles, ne saurait faire ouvre scientifique.

Qui ne se souvient, notamment, des assertions du père Lammens, de l’académicien Louis Bertrand, de l’écrivain de colonisation André Servier et du juriste Bousquet, pour ne citer que ceux-là ?!

L’histoire pourtant est là pour décharger les musulmans et en particulier les Arabes de tout fatalisme et de toute passivité. Peut-on, en effet, imaginer activité aussi dynamique et aussi débordante que celle du prophète qui, en dépit de ses longs recueillements nocturnes, eut à s’occuper des milles et un problèmes qui se posaient à l’établissement de la nouvelle religion et à l’organisation du nouvel état.

Son action en tant que grand initié, législateur, général, juge, diplomate, économiste et éducateur fut extraordianirer de continuité et d’efficacité.

Ce n’est certes pas avec de la soumission passive et de l’inertie qu’on mérite d’être appelé par Carlyle le héros-prophète et d’être considéré par Lamartine comme le plus grand homme qu’ait connu l’histoire de l’humanité.

Le terme »Islam » est une soumission à Dieu et jamais aux forces nuisibles de la nature ou de l’homme. C’est la raison pour laquelle on emploie pour ces deux derniers cas le vocable « Istislam ».

Les historiens européens ne sont évidemment pas censés connaître le contenu sémantique du préfixe « Ist », pas plus d’ailleurs que les Algériens illétrés en arabe qui utilisent incorrectement le verbe « istaslama »pour exprimer la conversion à l’Islam.

L’Islam a été et reste une révolution. Une révolution autant religieuse contre le paganisme, le culte des images et le faste qui entachent et défigurent le christianisme primitif ; que sociale et économique contre le culte de l’or prôné par les matérialistes d’entre les Juifs ; et contre l’exploitation de l’homme par l’homme.

En dépit des apparences, nous ne reprenons pas là des termes à la mode. Par souci de non-conformisme, nous voudrions nous en passer.

Ils serviront peut-être à rappeler à notre élite francophone qu’elle possède un patrimoine culturel riche et varié.

Il est assez déroutant que cette élite et la génération montante d’étudiants négligent encore ce trésor inépuisable d’humanisme.

La contribution énorme et décisive des Arabes à la civilisation morale, intellectuelle et technique de l’humanité réfute inexorablement tout soupçon de passivité ou de fatalisme que pour des considérations politiques dépassées, on pourrait leur reprocher.

Répondant à Henri Martin qui, dans son Histoire de France Populaire, prétendait que sous la domination éventuelle des Arabes, « l’avenir de l’Europe et du monde eût été perdu car, l’activité qui pousse les hommes vers le progrès n’était pas dans le génie des musulmans », le Dr Gustave Lebon déclare :

« Quand on considère la prospérité brillante que firent régner les disciples du Prophète dans des pays plongés avant eux dans la barbarie, on peut certainement renverser entièrement la proposition qui précède et dire que l’activité qui entraîne les hommes vers le progrès n’a jamais été poussée chez aucune race aussi loin que chez les Arabes. »

Le même Gustave Lebon soutient que dans le domaine de la technique, les Arabes ont fait preuve d’un dynamisme sans égal, puisque, selon lui, aucun peuple ne réalisa d’aussi grandes découvertes dans un délai aussi court.

La même idée est à peu près reprise par Max Vintejoux dans son ouvrage « Le Miracle arabe ».

Source :

Humanisme Musulman, brochure éditée par l’Association Al-Qiyam, N°2,  1 année. Chawal 1384, Février 1965.

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