قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الثلاثاء, 06 أيار 2014 12:10

Pour un renouveau de la pensée islamique 1/2

كتبه  Mr Tahar Gaïd
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Islam et modernité :
L'islâm, à travers son histoire et comme toutes les autres religions, a connu plusieurs interprétations, comme le confirme les différentes écoles de pensée ayant germé au cours des successives phases de la vie humaine. C'est dire qu'il ne s'est jamais séparé de la modernité à travers les divers âges de mutations philosophiques et sociales. Aucun d'eux ne s'est développé en dehors des facteurs historiques et des mentalités des hommes qui les étudiaient et leur imprégnaient de nouveaux visages. Autant affirmer que l'application de l'islâm et celle de la modernité n'ont pas été des opérations abstraites, cohérentes et homogènes. L'une et l'autre ont traversé des crises, connu diverses conceptions et se sont heurtés à différentes oppositions internes.
En définitif, il est certain qu'il n'existe qu'un seul islâm mais une pluralité d'adaptation, de la même manière qu'il n'y a pas une seule modernité mais une multitude de conceptions. Les approches scientifiques, philosophiques, juridiques, sociales... de l'islâm se conçoivent, au même titre que tous les phénomènes de la nature et de l'humanité, dans le conteste de l'époque. Autrement dit, toute étude de l'islâm et son adéquation avec la vie contemporaine ne peuvent être que plurielles. Un regard nouveau, sur ses données et ses finalités dans le monde actuel, est nécessaire parce que la marche inexorable de l'histoire de l'esprit et de la matière s'impose à la pensée humaine.
La modernité est un concept qui s'inscrit et s'incruste dans l'univers et en nous-mêmes. Elle ne peut aucunement se détacher de la vie de l'homme et de l'évolution de son histoire. Aucun être humain ne peut s'en séparer, sans renier son propre être et le mouvement de la pensée. Il n'y a pas lieu donc de s'étonner de joindre le qualificatif moderne à islâm. Autrement dit, l'islam est moderne de par son essence, sinon il ne serait pas valable, selon l'expression d'usage « fî kulli makân wa fî kulli zamân = dans tous les espaces et dans tous les temps. » Encore faut-il qu'il ne soit pas un instrument religieux pour assouvir des ambitions politiques. Ce n'est donc pas au politique de commander la religion mais c'est à celle-ci d'orienter les activités étatiques et gouvernementales.
Le besoin du changement
Le tort des dirigeants politiques d'un « islâm, religion d'Etat » et d'une société musulmane porte sur le fait de restaurer une vision de l'islâm contraire aux valeurs de la « shûra » et de son articulation dans tous les domaines de l'activité humaine. Agir autrement, c'est tourner le dos aux riches et divers legs de l'histoire politico-sociale qui, depuis la constitution des « Etats modernes », se sont incorporés dans la culture et les valeurs islamiques, de la même manière que la civilisation grecque, perse et indienne, d'une certaine époque lointaine, s'était fondue dans le moule de l'islâm pour faire émerger un monde nouveau et différent du grec, du perse et de l'indien. Le monde présent a banni le monolithique et a ouvert ses portes à la pluralité et à la diversité. Il faut seulement avoir le courage de repenser le passé en le conjuguant avec le présent, au lieu d'y percevoir la menace d'une rupture ou d'une trahison avec notre patrimoine. C'est là le principal défi de notre temps. Tous les autres chalenges découlent de cet axe central. Ne pas le relever, c'est végéter dans le conservatisme dévastateur et meurtrier de l'identité et la personnalité islamique dans ses saines racines et ses pures profondeurs.
En effet, les idées contemporaines effraient les partisans d'un conservatisme attaché littéralement et aveuglément à l'islâm des premiers temps, sans prendre la peine de réfléchir à une certaine similitude de ses concepts sociaux et humains avec ceux des temps modernes. En effet, les droits individuels et publics, tels que le droit de parler et d'écrire, le droit de s'instruire et d'assimiler toutes les sciences, le droit à la liberté de conscience et de jugement, s'inscrivent pourtant en lettres majuscules dans le Coran. N'est-ce pas que le Livre de Dieu tend à ériger l'Homme en un être libre et raisonnable, dont la soumission n'est due qu'au Seigneur des univers ? Il est vrai qu'il n'y a pas d'autre servitude que celle réservé à la Volonté et à la Toute Puissance du Créateur.
Il est pourtant nécessaire et indispensable de mentionner que cette soumission n'est pas mécanique. L'homme éprouve une crainte révérencielle et non point physique. C'est pourquoi cette « servitude » est essentiellement un Amour réfléchie, raisonnée et conscient et non point béat. Ce n'est pas en vain que Dieu multiplie Ses appels à la raison, à la réflexion, au raisonnement et au discernement. Ainsi, sans absolument rien changer ou modifier aux Attributs divins, l'homme de notre siècle, forts des multiples et divers acquis historiques, pense Dieu, sincèrement et avec foi, selon une vision différente que celle du passé. C'est une perception vivante et non pas passéiste. Le croyant, armé de ses convictions religieuses, adore l'Etre suprême qu'il ne voit pas, alors que Lui le voit. Son obéissance religieuse est non seulement une obligation mais un devoir.
Ainsi, le croyant ne rompt pas avec les faits du passé mais la rupture se réalise du point de vue des idées qu'il construit sur le présent. Il ne peut pas agir autrement dès lors que les conceptions traditionnelles de la vie et du monde diffèrent de celles qui se développent d'un siècle à un autre et dans certaines situations, s'opposent à elles et se heurtent entre elles. Ce ne sont les valeurs islamiques qui dressent des obstacles aux révisions, aux perfectionnements et donc à la remise de soi mais c'est ce sont ceux qui prétendent défendre l'intégrité de la religion contre l'accélération des époques qui en sont les responsables. Pourtant, se cantonner dans des anciennes visons, c'est donner naissance à des crises culturelles et civilisationnelles inextricables et, par voie de conséquence, c'est se tenir à la traîne du progrès. C'est donc se maintenir et se situer, dans le tems et l'espace, en dehors de la contemporanéité.

Source :

http://www.djazairess.com/fr/lequotidien/28810 

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