قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الإثنين, 02 حزيران/يونيو 2014 16:03

Californie, Los-Angeles, Santa Monica VII

كتبه  Afaf Aniba
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-Que veut dire c’est l’occasion ou jamais ? Ai-je demandée l’air mécontent.

 

-Eh bien d’après ce que m’a dit l’un des délégués, ils ont le loisir d’accomplir la prière du Joumouâa chez eux alors que visiter Universal Studio cela n’arrive qu’une fois dans la vie, m’avait répondue Sara.

 

Consternée, je me tenais silencieuse.

 

-Tu es hors de toi Afaf rien qu’à voir ta mine, avait commentée mon amie Tunisienne.

 

-Oui, je suis en colère car je découvre une fois de plus combien nous sommes loin du bel exemple de rectitude, on pourrait aller tôt et revenir à temps pour la prière.

 

-Désolée, quelques uns veulent faire une grasse matinée et partir vers onze heures pour Hollywood.

 

Je m’inclinai de mauvaise grâce.

 

-Afaf je t’en prie ne fais pas cette mine demain, m’avait suppliée Sara avant de se retirer.

 

Je me réveillais tôt, je descendais prendre mon petit déjeuner, en remontant, je rencontrai Sara dans le corridor, elle était allé retirée des vêtements qu’elle avait donné à repasser :

 

-Viens dans ma chambre, on discuteras, m’avait-elle invitée. En entrant, on perçut la sonnette de son portable, elle avait répondue l’air réjouie, c’était son cher fils qui demandait de ses nouvelles.

 

Peu de temps après, mon amie Tunisienne m’avait fait cette remarque :

 

-Ce qui me console de vivre ici, c’est de savoir que pour les études de mon fils, il aura les meilleures chances à sa portée.

 

J’acquiesçai :

 

-Quand Mr Abou Youssef parlait de la culture et de Los-Angeles, il m’est venu à l’esprit que cette ville a véhiculé dans le monde entier  de gros mensonges visuels sur l’invincible force du rêve Américain, ai-je déclarée.

 

-C’est vrai, ton point de vue est juste, le way of life Américain a été imposé par le cinéma d’abord, nous avons tous subis à un tournant de notre vie le lavage de cerveau savamment mis au point par les grands studios.

 

-Moi, j’ai toujours en tête Sara cette phrase symbolique de Robert Redford, il est natif de Santa Monica et très jeune en passant devant les décors de Hollywood, il s’était posé cette question si profonde « Pourquoi cette tapisserie qui montre un ciel bleu alors qu’ils ont réellement au-dessus de leur tête un vrai ciel encore plus beau ? »

 

Souriante, ma sœur Tunisienne m’avait dit :

 

-Oui, combien il avait raison ! le pouvoir de l’illusion, c’est cela finalement le cinéma. Viens, on va faire dés maintenant nos achats, parce que on va rentrer tard, tu dois savoir que nous allons dîner sur le ponton de Santa Monica ce soir.

 

Dehors, il faisait beau, il y avait un mall non loin de notre hôtel, pourtant nous avons pris un long chemin pour y arriver. C’était encore désert, je flânais entre les étagères remplis de toute sorte de chose, au moment où je choisissais de prendre une tablette de chocolat au lait, j’entendis une petite voix près de moi me dire :

 

-Il vaudrait mieux avoir ce chocolat noir, il est délicieux !

 

Prenant deux tablettes, je me retournais. Là, debout à quelques pas, un petit garçon de huit ans Afro-Américain, son air éveillé et son sourire étincelant m’avait fait sourire à mon tour :

 

-Voici ton chocolat et merci de me l’avoir conseillé, lui avais-je répondue.

 

Il avait protesté, le ton sincère :

 

-Vous ne devriez pas madame, j’ai juste dit mon avis.

 

-Et cela mérite récompense, allons prend s’il te plaît.

 

Recevant la friandise, il m’avait dit l’air content :

 

-Grand merci madame.

 

-Tu es venu seul ? Lui ai-je demandée en me dirigeant vers la caisse.

 

-Oui, je suis venu acheter le lait, m’avait-il répondu en me montrant une bouteille.

 

Il payait après moi et me faisant signe de sa main :

 

-Au revoir madame et c’était très gentil de votre part.

 

-Eh bien ! Afaf tu as le don d’attirer vers toi la sympathie des petits et des tout petits, m’avait fait remarquer Sara durant le trajet du retour.

 

-Moi-même j’en suis étonnée !

 

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