Notre promenade à travers les différentes attractions du parc, m’avait plu. Pénétrant dans un souterrain, c’est tout le monde qui s’est mis à hurler quand la maquette géante d’un King Kong attaqua notre convoi !

Et puis c’est une drôle de sensation quand vous assistez à l’inondation d’une partie d’un village et que vous voyez tous les trucages qui transmettent au grand écran et aux spectateurs assis dans leurs sièges dans une salle de cinéma des images de désolation et de  désastre. Une autre scène que je mémorisai avec mon appareil photo a été le crash d’un avion, c’était saisissant de voir cet amas de ferraille et ce grand gâchis avec le moteur d’une voiture renversée en fumée !

J’avais les yeux pleins de multitude de scène tiré du cinéma, vivante à quelques mètres de moi, les gens autour de moi grand et petit s’amusaient grandement et jouissait du spectacle toujours changeant, par contre moi, le regard songeur, je réfléchissais. Se peut-il que l’image mobile ait toute cette emprise sur le cerveau humain ?

C’était ahurissant de dire que certaines productions de Hollywood ont façonnés de quelque façon que ce soit une grande partie de notre vie, quelques uns d’entre nous en jetant un regard en arrière se situent par rapport à des films qu’ils ont vu dans leur jeunesse ou leur enfance !

Je pensais à moi-même, j’étais jusqu'à l'année 2003 une personne qui veillait à regarder les films Américains engagés, bien sûr des films ou toute scène indécente est sévèrement censuré. Ma propre culture durant un certain temps a été pour une grande part influencée par les causes défendus par des réalisateurs et des scénaristes engagés. Mon propre style d’écriture en français, m’a été inspiré par la caméra du réalisateur Américain. En écrivant la nouvelle et le roman, je n’ai pratiquement rien pris du style de la langue Française, c’est plutôt la langue cinématographique de réalisateur comme Robert Redford  dans son film "Milagro Beanfiled war" par exemple qui m’ont aidés à me choisir une expression écrite qui brosse des tableaux vivants de scène tiré de conflit

  .comme la Bosnie-Herzégovine, la Palestine ou l'Afghanistan.

L'invasion Américaine de l'Irak m'a poussé à bannir de ma vue toute production cinématographique ou télévisée de facture occidentale. Mais cela ne m'a empêchée de travailler sur le roman et la nouvelle tout en gardant ma vision imagée de ce que je voulais transmettre à mes lecteurs.

Avec le temps, j'ai cessé de regarder totalement la télévision sauf de temps en temps pour suivre  des infos brefs. Et de plus en plus, je sus comprendre l'importance de la langue écrite, Allah le tout Puissant nous a raconté avec son discours divin l'Histoire du prophète Youssef d'une telle manière que chaque lecteur de la sourate Youssef alayhi Assalam a l'impression de voir la vie de Youssef se dérouler sous ses yeux.

Peu à peu, je suis arrivé à me convaincre qu'on peut vivre sans télévision et sans cinéma. Il suffit que nous ayons un livre à notre portée et notre pouvoir d'imagination fonctionnera comme jamais ne le fera l'oeil de la caméra.