قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الثلاثاء, 01 تموز/يوليو 2014 09:49

Californie, Los-Angeles, Santa Monica XI

كتبه  Afaf Aniba
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La visite terminée par le bus à découvert on était revenus à notre point de départ. Là, j’avais revu les affiches des plus célèbres films produits par Universal studio recouvert de glace, l’un d’eux soudain attira mon attention si fortement que je m’immobilisais pétrifiée !

C’était l’affiche du film « Out Of Africa », mon attitude était si flagrante que Sara vint à moi et m’avait dit :

-Qu’as-tu Afaf ?

-Emmène moi tout de suite à un endroit isolé, je t’en prie Sara, je répète je t’en prie.

Approuvant, elle m'avait désigner les escalators. N’attendant pas l’avancée automatique, je montais les marches avec une rapidité si grande que mon amie avait du mal à me suivre, tout en haut, elle me montra le chemin d’une allée, qui nous mena à une sorte de clairière isolée.

Là, je la priai instamment de me laisser seule pendant quelques minutes et de ne laisser personne approcher de l’endroit où j’étais.

Elle accepta sans réclamer la moindre explication, ce dont je lui serais toujours grée. Prenant place sur un banc, je retirais mes lunettes de soleil noir et les larmes qui s’étaient amoncelés derrière mes paupières se mirent à couler doucement, pendant un moment je laissais libre cours à ces gouttes salées.

En 2006, j’avais 39 ans, cette scène de l’affiche de « Out Of Africa » m’avait remis en mémoire la scène du héros qui avant de remonter sur selle un beau matin, avait  offert à l’héroïne un stylo à plume en or en lui disant d’écrire avec, ses belles histoires !

 Cette scène émouvante m’avait renvoyée à une autre scène de mon enfance, j’avais entre neuf et dix ans si je me souviens bien, j’étais en vacances avec ma famille sur les collines de Punchak non loin de la capitale indonésienne Djakarta. Durant cette belle matinée, nous attendions la visite à notre chalet de l’amie Indonésienne de notre famille, c’était une femme d’affaire et l’ex-directrice de l’hôtel Hilton où on était descendus la première fois à notre arrivée en Indonésie, à Djakarta

.

Madame Alisha Shahbanou, en dépassant à pied la porte en bois de notre chalet, ce jour là, était venu avec des cadeaux pour chacun de nous, elle s’était penchée sur moi, m’avait embrassée sur les deux joues et m’avait remis un paquet magnifiquement recouvert de papier cadeau, en l’ouvrant fébrilement, je découvris émerveillée un splendide stylo à plume en or d’un beau vert émeraude, la voix de madame Shabanou résonne encore dans mon oreille :

-Afaf, je t’offre ce stylo à plume en or pour que tu puisses écrire avec tes merveilleuses histoires sur le papier !

Que dire ? Comment décrire l’émotion qui m’avait enserrée toute petite en prenant dans mes petites mains le fabuleux stylo à plume en or ? Spontanément, je m’étais jeté dans les bras de madame Alisha Shahbanou et la voix étranglée, je lui avais fait cette promesse :

-Soyez sûr chère Madame Alisha, que je ne cesserai jamais d’écrire des histoires comme Allah les veut.

Depuis, tant d’années se sont écoulés et j’ai arrêté en 1988 définitivement mon ambition d’accéder à l’université pour me consacrer uniquement à développer mon don de l’écriture en français et Allah seul sait que je n’ai jamais regrettée cette décision, que j’assume encore avec une conscience aigue de la gravité de l’ordre divin « Lis » extrait de la sourate LE CAILLOT.

Séchant mes larmes, je remettais mes lunettes noires et je me relevais, faisant quelques pas, en dehors de la clairière, je retrouvais ma fidèle sœur Sara, elle m’avait regardée :

-Cela va bien Afaf ?

Je hochais la tête sans dire un mot de plus, j’étais incapable de dire quoi que ce soit et Sara en soeur très discrète n’a pas voulu pousser plus loin ses questions et avait respecter mon silence.

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