قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

image-home

لنكتب أحرفا من النور،quot لنستخرج كنوزا من المعرفة و الإبداع و العلم و الأفكار

الأديبــــة عفــــاف عنيبـــة

السيـــرة الذاتيـــةالسيـــرة الذاتيـــة

أخبـــار ونشـــاطـــاتأخبـــار ونشـــاطـــات 

اصــــدارات الكـــــاتبــةاصــــدارات الكـــــاتبــة

تـــواصـــل معنــــــاتـــواصـــل معنــــــا


تابعنا على شبـكات التواصـل الاجتماعيـة

 twitterlinkedinflickrfacebook   googleplus  


إبحـث في الموقـع ...

  1. أحدث التعليــقات
  2. الأكثــر تعليقا

ألبــــوم الصــــور

e12988e3c24d1d14f82d448fcde4aff2 

مواقــع مفيـــدة

rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الثلاثاء, 14 نيسان/أبريل 2015 05:41

Alabama en noir et blanc IV

كتبه  Afaf Aniba
قيم الموضوع
(0 أصوات)

A l’apparition du Dr Mervyn A. Warren, on s’était tournés d’un même ensemble vers lui. Il nous réserva un accueil très chaleureux et tint à offrir à chacun de nous un de ses livres « Oakwood a vision splendid 1896-1996 », un aperçu historique de l’histoire du collège Oakwood.

Ainsi mis à l’aise, la réunion commença, le chef de la délégation Arabe, un Koweitien prit le premier la parole après le mot de bienvenue de Mr Warren.

Donnant un résumé de l’esprit qui nous animaient et du monde arabo-musulman que nous représentions, il remercia nos hôtes de cette précieuse opportunité qu’ils nous accordaient par un dialogue franc et direct.

Puis la séance des questions vint, le Dr Mervyn A. Warren avant de répondre tint à parler de la valeur de l’instruction en Alabama, l’état le plus pauvre de tous les Etats-Unis d’Amérique.

En l’écoutant, je réalisais  l’exploit si ce n’est le prodige de nos frères Afro-Américains ! Dans la première partie du vingtième siècle, c’était une gageure que de pouvoir lire et écrire pour eux et ils saisissaient avec empressement toute opportunité pouvant les aider à sortir de l’ornière, sincère, plein de bonne volonté, avide de savoir. S’instruire était un rêve pour la majorité d’eux.

Après une brève consultation entre nous les membres de la délégation Arabe, vint le tour de chacun de nous de poser des questions, je suivais avec une grande attention les réponses. J’apprenais grandement en ces minutes précieuses, la traduction parfaite, je sentais combien nous étions proche les uns des autres et combien l’humanité était noble dans son essence.

Les réponses des deux étudiants de Oakwood collège suscitèrent un vif intérêt de notre part.

La jeune étudiante Martha E. avec un soin particulier nous parla de son désir  d’approfondir sa connaissance de la religion, très motivée, elle considérait  comme vital le besoin d’aller vers l’autre, de l’accepter tel qu’il est et de respecter sa spécificité.

Si seulement en Algérie nous avons accepté cette vérité dés le départ !

A une pause, les professeurs et étudiants relevèrent que c’était la première fois de leur vie qu’ils entendaient la langue Arabe ! C’était une chose fascinante pour eux tous.

Quand vint mon tour de poser mes questions, j’allais droit au but :

-          En tant qu’Afro-Américains, qu’avez-vous à nous transmettre de l’expérience du mouvement pacifique des droits civiques du pasteur le Dr Martin Luther King ?

-          Eh bien ! la première chose que nous recommanderons une infini patience et une mansuétude plus grande envers les défauts des uns et des autres, la génération de Luther King a affronté les mains nues la haine et le refus du dialogue d’une bonne partie de notre société Américaine et nous autres Afro-Américains nous n’avions pas le choix, nous devions marcher sur la voie de la croix pour pouvoir enfin nous faire entendre par tous.

Un silence se fit dans la salle, pendant un moment j’avais la vision de la procession de nos frères à Washington et résonna à mes oreilles la voix de Martin Luther King «  I have a dream »

-          Ma seconde et dernière question est : Comment préserver cet héritage immense et le faire profiter à toute l’humanité pour aider à résoudre des crises, des conflits, des tensions multiples ?

-          Madame Aniba, votre religion comme la nôtre prêchent le même message, paix et justice et aucune justice ne peut avoir lieu sans paix et aucune paix ne peut exister sans justice. A nos étudiants ici, nous leur apprenons la patience avec l’obstination, l’endurance avec la sincérité, la tolérance avec la force et le dialogue sans parti pris ni préjugés. Nous devons persévérer, c’est ce que nous a légué la génération de Martin Luther King.

Une quinzaine de minute plus tard, la réunion pris fin, nous prîmes congé en les remerciant chaudement. Personnellement, j’étais touchée et pressée de noter le contenu de cette instructive rencontre.

Tout le monde se dirigea avec les interprètes et la coordinatrice vers les escaliers, je venais la dernière quand une voix en Français m’interpella :

- Vous êtes Algérienne madame Aniba ?

 Suite

قراءة 1060 مرات آخر تعديل على الجمعة, 26 حزيران/يونيو 2015 16:06

أضف تعليق


كود امني
تحديث