-          Oui. Je répondais en Français à mon interlocuteur, un des professeurs du staff de l’institut religieux  de  Oakwood.

Il me sourit et me présenta son collègue :

-          Tous deux nous sommes de Haïti, et nous savons que l’Algérie a été colonisée par la France.

-          En effet et Haïti a été aussi une colonie Française, ai-je répondue.

-          Nous sommes heureux de vous accueillir ici.

-          Et moi, je suis doublement heureuse d’être parmi vous. Vous êtes une grande leçon de courage et de sagesse pour nous.

-          En faite, nous remercions Dieu. Venant d’un pays pauvre, la chance d’étudier à Oakwood et d’y travailler par la suite nous a permit de rêver. Aujourd’hui, nous pouvons enseigner et transmettre notre savoir à nos frères à Haïti. Déclara l’homme. Son collègue me demanda :

-          Comment va l’Algérie ?

-          Alhamdullillah, mon pays va mieux. Nous avons payés un lourd tribut pour l’indépendance et une vie démocratique et nous sommes à même capable aujourd’hui de suivre  notre voie selon les valeurs de l’Islam.

H. L avait observé alors :

- Ne trouvez-vous pas que la religion a un grand ascendant sur les êtres humains ?

- Oh certainement ! avais-je affirmée avec force.

A ce moment passa devant nous l’étudiante Martha. G, souriante, elle me dit :

-          Au revoir madame.

L’encourageant, je lui fis mes adieux. Sortant sur le grand palier, et arrivant en haut de l’escalier H. L avait déclaré :

-          Oh ! Ils sont tous partis ! Pardonnez-nous on vous a retenu.

-          De rien Monsieur, j’entends leurs voix, donc ils ne sont pas loin.

-          Ravis de vous avoir connu et je vous prie restez en contact avec Oakwood college.

-          Avec l’aide de Dieu.

Les remerciant vivement, je m’en allai à grands pas, dehors au loin le groupe était arrivé au quatre quatre. Rapide, je les rejoignit en quelques minutes.

Ma sœur interprète Tunisienne m’annonça :

-          Nous rentrons, reprendre souffle et après le révérend Frank B viendra nous faire un tour dans une banlieue huppée de Huntsville et nous emmenera chez une famille Américaine qui nous recevra à dîner.

Heureuse, je rentrais. Effectuant la prière,  je revis mes notes après. Le lendemain, ce serait une grande journée nous devions prendre la direction de Birmingham, se lever tôt et parcourir une grande distance à peu près cent km pour pouvoir visiter cette ville historique de l’Alabama.

Le révérend vint nous chercher et tint à conduire lui-même notre quatre quatre, son ami qui l’accompagnait nous servit de guide dans Huntsville, le paysage doré avec les montagnes en arrière plan nous ravissait :

-          Eh bien vous voyez ces forêts là-bas ? Nous demanda tout à coup notre guide.

-          Oui ?

-          C’est là que les savants Allemands de  la seconde guerre mondiale ont été logés.

-          Ah ! Fit mon collègue Libyen. J’ai appris que Huntsville est une ville de production d’armement.

-          En effet, ces savants Allemands ont apportés une grande contribution au développement de l’industrie de l’armement Américaine, nous avons choisis cet emplacement en Alabama parce qu’il est tranquille et c’est un endroit naturel qui rappelle irrésistiblement  le relief montagneux de l’Allemagne.

Bientôt nous prîmes la direction des bois, sur le versant d’une  colline boisé, se trouvait la maison de Loretta W. professeur de biologie à Columbia High School. Bâtie en bois la maison était ravissante et notre charmante hôtesse nous fit un grand plaisir en invitant d’autre part deux musulmanes Américaines une d’origine Iranienne et l’autre Sud-Africaine.

Le dîner était un self service et les deux invitées musulmanes avaient tint à apporter des mets halal avec elles.  La discussion s’engagea plaisante avec Loretta et son mari un professeur universitaire. J’eus l’occasion d’entendre Loretta discuter de son expérience de professeur et comment les élèves d’aujourd’hui sont trop turbulents et moins motivés. Attentive, je notai que même chose avec nos élèves, leur faire leur devoir relevait de l’exploit surtout comme l’avait fait remarquer Loretta :

-          En l’absence de la mère, trop occupée ailleurs, son travail et ses ambitions professionnelles !

Suite.