قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأربعاء, 10 آب/أغسطس 2016 10:12

A Volterra l'inconnu 9

كتبه  Afaf Aniba
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travailla d’arrache pied pour lui réapprendre à croire dans la vie. Grâce à son dévouement, venu juste à temps, elle avait pu remonter la pente et concevoir un sens à sa vie.

Se relevant, elle alla à l’une des fenêtres. Elle sonda le ciel : des bans de nuages le recouvraient ; la nuit s’amena en un instant. Elle pensa tout à coup à l’inconnue, cette dame du parvis de Providence. « Elle ou moi ! » S’était-elle interrogée, la première fois qu’elle l’avait vue, tant leur ressemblance était frappante. La carte de visite et la lettre cachetée qu’elle devait ouvrir à une date précise, qu’est devenue cette femme ?

Un souffle froid dans son dos la fit sursauter. « Mon Dieu !  se murmurat-elle inquiète, l’ombre de la mort rôde ici.» Fermant les yeux, elle chercha à se remémorer les traits de l’inconnue. Une lueur verdâtre lui révéla des fragments de chair frippés. « Dieu Tout Puissant, le temps a dévoré sa présence ! Se dit-elle toute tremblante, je ne garde plus trace d’elle.» Sa voix monta d’un cran au fond d’elle : qu’est ce que cela veut dire ? La distance n’a point le pouvoir d’effacer la marque de vie, où peut elle être ? Le refluement du sang dans sa tête accompagnant une sensation d’étouffement insupportable, de l’air ! Mon Dieu , de l’air ! Se ruant sur le porte-fenêtre, elle ouvrit les volets dans un fracas terrible. Elle reçut sur la tête une bordée de neige et de pluie salvatrice. Elle pleurait en hoquetant, ,je suis désormais seule, elle n’est plus, elle non plus !!

Richard Kent, perceva l’ouverture brusque des volets car il était assis, accoudé au rebord de la fenêtre. Il tourna la tête vers la gauche et se rejetta instantanément en arrière. De l’autre côté, sa femme était debout, trempée de la tête au pied, le visage ruisselant, les cheveux lui collants à la peau !!

 Sofia s’éveilla, grelottante de son inconscience, un mouvement involontaire lui fit découvrir Kent dans l’ombre de sa fenêtre. Faisant un pas en arrière, elle se dissimula derrière ses mains, tirant vigoureusement les rideaux. Elle rentra. Le téléphone sonna tout à coup. Un peu sur la défensive, elle décrocha :

- Sofia enfin, comment vas-tu ? Fit la voix forte de son frère aîné Youssef.

Elle émit plusieurs sons distincts

 - Youssef, je vais très bien ; je suis seulement ennuyée, les chose n’avancent guère ici .

- Nous l’escomptions déjà bien avant votre départ et Zakariya me l’a confirmé tout à l’heure…

Elle l’interrompit :

-  Zakariya ?

- Il m’a appelé pour que je t’accorde un prêt, pour engager un avocat Italien. Izet aura peut-être une chance d’être enterré dans sa terre, expliqua son frère.

- Oh l fit Sofia, mécontente, mais il aurait dû me parler avant. Elle fit un grand effort pour pouvoir prononcer distinctement :

-J e dois patienter car j’ai une autre issue … j’attends seulement que la personne me contacte.

- Qui est-ce ?

- C’est une longue histoire Youssef. Ecoute, avec l’aide de Dieu, d’ici la fin de l’année, nous serons en Bosnie avec Izet, fit-elle en formulant une série de sons compréhensibles.

- Si c’est comme cela, je m’incline. Cependant, je suis prêt à venir à ton aide, tu le sais très bien petite sœur.

- J’en suis certaine Youssef. As-tu des nouvelles de Myriam ?

- Oui, elle va bien. Elle devra venir demain déjeuner avec nous. Elle passera ce week-end avec nous, n’aie crainte.

Reposant le recepteur, elle pensa « Demain Zakariya aura de mes nouvelles. » Il était tard et sorti de son bain, ils devaient faire la prière Del Ichâa et s’endormir. Elle n’avait pas le cœur à le morigéner tout de suite.

L’avocat, assis, se creusait la tête : pourquoi a-t-elle levé la main comme pour se dissimuler ? Perplexe, il décelait dans l’attitude de l’inconnue un langage familier qu’il comprenait à son grand désarroi. Derrière son intérêt, il y’avait une volonté certaine de percer le mystère de cette étrangère : « Qu’est ce qui me retient d’aller frapper à sa porte ? 

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