قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأربعاء, 10 آب/أغسطس 2016 10:13

A Volterra l'inconnu 8

كتبه  Afaf Aniba
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- Avez-vous besoin de moi l’après-midi ? Lui demanda t-elle.

Secouant la tête, la Bosniaque fit en frappant contre le plat de sa main droite :

- Je t’attendrai demain matin à huit heures, merci Gabriella !

Souriante, l’adolescente lui serra le bras en guise d’au revoir et elle reprit à l’intention de Zakariya :

- Ne veux-tu pas visiter les sites étrusques de Volterra ?

- Je ne suis pas ici pour faire du tourisme. Répliqua, le ton arrogant le neveu.

Gabriella lui fit une moue et s’en fut. Le rideau automatique se refermant  derrière eux, Sofia reprocha au jeune fils de son frère sa sécheresse :

- Elle a essayée d’égayer un peu ton séjour chez elle.

Zakariya Avitc :

- Désolé ma tante, je déteste son chez elle .

- Et tu vas t’enfermer toute l’après-midi avec moi ? S’enquit-elle.

- Non, je vais me promener mais pas dans leurs ruines, répondit l’adolescent. Arrivés à leurs étage, ils croisérent dans le couloir Richard Kent qui s’apprêtait à redescendre. Il les vit s’immobiliser devant le n°220, « Deux portes plus loin que moi seulement » observa-t-il. Dans le vaste hall aux colonnes torsadées, il vit disparaître du côté du parc Gabriella Sotti :

- Tiens, j’ignorais qu’il existait une sortie par là.

Il prit sa direction sans dessein apparent, la dame aux yeux continuellement absents lui apportait un sentiment diffus de sérénité et pourtant son instinct d’avocat l’instruisait du contraire : « Il y a quelques chose dans son attitude qui fait mal. » A cent mètre de lui, Gabriella s’immobilisa à l’improviste. Il dû la dépasser. Munie d’une clef, la jeune fille ouvrit une porte de jardin et entra sous un arche de glycine givrés par le froid. Elle ressortit sur un vélo au porte-panier. Pédalant avec prudence, elle roula vers la boulangerie Tramieno. Au passage, elle aperçut sur l’un des trottoirs de l’église Providence Richard Kent. Elle se dit :

- Cet homme crève le cœur, où  l’ai-je donc vu ?

Richard tituba involontairement sur les marches. Se rattrapant de justesse, il leva la tête vers la tour au clocher de bronze. Lors de leur dernière visite, Paolina s’était attardée là sous un soleil de plomb. Le regard dissimulé par un panama, elle lui avait chuchoté : « Notre partie de cache cache se poursuit Richard, je te défends d’y mettre fin ! »

Certaines expressions de sa femme avaient l’aspect de portes scellées. Lui dérobant son regard, elle l’avait ému. Curieusement, il se rappela une phrase de son demi-frère Carl : « Celui qui tire profit des sentiments les plus nobles est un lâche. » Avec elle, il avait aimé la vie et ses drames. Par la force de l’action positive, il avait sauvé des êtres de situations désespérées et il avait concédé des échecs à d’autres tournants. « Paolina à mes côtés était la seule à justifier mon acharnement quand tout le monde le fustigeait. Mon Dieu pourquoi a-t-elle décidé la séparation ? »

Grimpant les marches, il s’arrêta devant l’entrée monumentale. Touchant la poignée glaciale, il ne put s’empêcher de frémir : elle était aussi inébranlable que tout l’édifice. Renonçant à pénétrer à l’intérieur, il s’en fut à pas lents.

Ce soir là Sofia Koslic prit un repas sommaire. Zakariya prenait un bain. Elle n’avait pas sommeil. Se blotissant dans un fauteuil, elle évita de regarder l’âtre. Elle avait jeté la lettre tard dans l’après-midi et à présent, elle tentait de reprendre le fil de sa causerie intérieure interrompue en fin de matinée.

Dans l’obscurité, les langues de feu projettaient sur les murs les contours flous d’une figure. Un nez s’étira net. Elle sursauta ; l’ombre mouvante découpait le profil de Izet. Onze ans auparavant, un jour avant la mort de ses parents écrasés par un obus serbe, elle avait été victime d’un pilonnage ennemi,  perdant l’usage du parler et de l’ouïe. Elle avait manqué devenir folle. Un infirmier originaire de Nagovitc, après l’enterrement de ses parents à la sauvette, l’avait soignée. Izet Koslic était un bénévole. Ingénieur agricole de son métier, il avait dû fuir sa ville et se réfugier avec sa sœur cadette Myriam à Motsar. Il s’était présenté aux services du secours civil. Admis à un stage accéléré,  il fut nommé peu de temps après au service de réeducation de l’hôpital centrale. Sofia fut reçue dans son bloc, sur le point de tout lâcher. Elle fut repêchée à temps par le jeune homme qui, constatant son état de choc, 

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