قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الأربعاء, 24 آب/أغسطس 2016 09:56

A Volterra l'inconnu 14

كتبه  Afaf Aniba
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était d’une gentillesse inégalable ; elle compatit à mon malheur et me fit promettre de vous écrire et vous demander conseil. « Richard est un homme au cœur plus précieux que l’or, disait-elle de vous, il est intègre et sait tirer d’affaire toute personne affligée » Paolina croyait en vous ! »

- Elle a tout investi en moi, ai-je vraiment su évaluer cela ? Je ne le sais pas, fit-il franc.

- Laissez de côté vos sombres pensés et dites-moi ce que faites, vous, à Volterra ?

- Je suis venue faire parler le fantôme de Paolina. Elle est morte peu après sa rentrée d’Italie …

Zakariya, se levant, fit comprendre qu’il était non loin d’eux :

- Je ne lui ai pas accordé tout le temps que je voulais, pourquoi quelques heures avant de mourir, elle me somma de divorcer ? Voyez-vous, les deux dernières années, j’étais pratiquemment en déplacement continu et pendant les retrouvailles j’évitais de parler de ce qui n’allait pas, elle est partie trop vite. Durant quatre ans, je n’ai fait que ressasser le passé et ses homélies, en arrivant ici, je fus fasciné par votre ressemblance avec Paolina. Hier soir, une femme de chambre m’a apprit l’existence de cette photo dans votre chambre. J’ai donc décidé de vous parler sans détour. 

Un silence succéda à cette explication prononcée sur un ton fatigué. Sofia réalisait l’âpreté du combat que se livrait Richard Kent :

- Venez !

Debout, elle l’invitait de la main à la suivre. Il obéit. Dans les rues, il neigeait, elle appela au passage son neveu. Tournant le dos au Palazzo, Sofia Koslic prit la direction du cimetière. N’étant pas leur destination, à deux cent mètres, elle montra à l’Américain un escalier de pierre partant d’un mur d’enceinte, les marches verglacées. Ils les descendirent avec de grandes précautions. Les marches les menèrent à une plate forme naturelle. Un de ses plans inclinait vers un rebord rocheux. A la queue leu leu ils s’y glissèrent lentement. Sofia fixa l’avocat :

- Cest moi toute seule qui ai découvert ce coin, lui dit-elle en proférant des sons indistincts que ponctuaient ces gestes précis.

Il acquiesça : ce promontoire lui plaisait. La vue était splendide ; les nuages s’entassant au-dessus des collines. Elle allonga la main vers sa droite :

- Ici s’est tenue votre femme, fit-elle en dessinant dans l’air la lettre P. Il remarqua la proximité de l’abîme :

- Je l’ai guidée jusqu’ici, là un accident survint ! Reprit Sofia en mimant un mouvement brusque. Il la regarda avec stupeur :

- Un accident ? Fit-il, la voix hachée. Recourant une fois de plus à son carnet, elle remplit une feuille. La détachant, elle la tendit à son interlocuteur. Le neveu vit celui-ci pâlir affreusement en la lisant « Entre deux pierres au-dessous, une fleur de narcisse se balançait fièrement. Paolina voulait prendre une photo. Se penchant dangereusement, son pied dérapa et son corps se précipita dans le vide. A temps, je la retins par l’épaule, m’aplatissant sur le sol. Je devais la tirer vers moi. En tombant, elle s’était cognée la tête.  Priant Dieu de venir à mon aide, je travaillai pour extraire son corps inerte du vide. Cela exigea un temps infini, mais je réussis. Je lui mouillai les tempes et le visage avec de la neige fraiche. Revenant à elle, elle avait éclaté en sanglots et pleura longtemps dans mes bras. Cette nuit- là, elle me pria de dormir près d’elle, ce que je fis. Paolina voulait une présence amie auprès d’elle. »

« Oh Mon Dieu !! » Se dit-il terrassé. La Bosniaque revivait la scène dans ses moindres détails. En somme, Paolina était repartie mourir ailleurs. Silencieux, l’Américain se souvenait des yeux de sa femme pointés sur lui au dernier matin de leur vie commune. Ce n’est pas moi qui l’ait hissée hors du gouffre. En frôlant la mort ici, elle a entrevu l’insoutenable vérité, tout en étant avec elle, je l’oubliais !!

- Madame Koslic, rentrons !

Umberto Sacci, à leur apparition, eut l’impression que l’avocat venait de recevoir un coup de poing dans la figure :

- Monsieur Kent ? Le héla t-il.

Richard, à contre-cœur, répondit :

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