قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الأربعاء, 07 أيلول/سبتمبر 2016 10:08

Founa et l’hirondelle du printemps

كتبه  Afaf Aniba
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Un matin radieux du printemps, Founa s’éveilla pleine de projet. En vacances chez sa tante Mounia sur le bord de la mer, elle se promettait du plaisir.

Le mari de sa tante la vit s’asseoir près de lui, la mine réjouie :

-Tu iras te baigner aujourd’hui, n’est-ce pas ma chère petite ? Fit-il.

Elle lui sourit en guise de réponse.

Dégustant ses crêpes au miel, Founa s’empressa de sortir peu après. Son oncle Abdelhamid devait se rendre au marché, elle courut ouvrir, le portail du garage.

Un pépiement strident l’accueillit !

-Oh ! Fit-elle. Levant la tête, elle aperçut des ailes s’agitant dans le coin d’une poutre.

Sa cousine Rania cinq ans venant derrière elle, manqua de trébucher, la secourant, Founa la releva.

-Regarde là-haut, lui dit-elle.

Toutes les deux eurent beau attendre, plus de pépiement ni de battement d’aile.

-Ah ! Vous avez découvert l’arrivée des hirondelles, fit AbdelHamid derrière elles.

-Des hirondelles, répéta Founa.

-Eh oui ! Ils sont là pour passer l’été avec nous, venant du nord froid, ils ont confectionnés un nid douillet là-haut. Leur expliqua t-il.

Son oncle parti, Founa et Rania revinrent à la maison.

-Veux-tu te baigner maintenant ? Lui demanda Mounia.

-Oui.

-Moi aussi, fit Rania volontaire.

Souriante, Mounia les prépara. Maillots mis, elle descendit avec elles à la mer. L’eau délicieuse, elles prirent plaisir à nager, Rania vaillamment tentait d’allonger ses jambes au risque de boire une tasse.

Attentionnée, Founa la retenait à chaque fois.

Rassurée, Mounia une demi-heure plus tard les laissa seules, vaquant au ménage, elle devait mettre sur le feu le repas de midi.

De la grande fenêtre de la cuisine, elle épiait les petites filles. Jouant gaiement, les filles s’amusaient énormément.

Bientôt, Mounia les appela pour le déjeuner.

Elles le prirent à l’extérieur, rassasiée, Founa dût attendre la fin du repas pour se lever.

-Où vas-tu Founa ?

-Pas loin d’ici, fut la réponse laconique de l’enfant.

Dans le garage, Founa chercha du regard une échelle. Elle avait mûrit son plan durant la baignade.

Ayant habituée Rania à la sieste Mounia avant de s’allonger près d’elle, alla voir Founa.

-Ah ! C’est la compagnie des hirondelles qui t’intéresse. Fit-elle en riant.

Mounia repartie, Founa tira lentement l’échelle en bois. De ses petites mains, elle la reposa contre le mur de droite. Puis, elle se mit à monter marche par marche, arrivant à la dernière marche, elle jeta un regard vers la poutre du milieu. Elle n’en n’était pas loin, évitant de regarder en bas, elle tendit sa main, et toucha du bout des doigts le nid fait de boue. Aussitôt, l’hirondelle maman s’affola, la tête dehors, elle regardait Founa.

Le sourire aux lèvres, celle-ci fit :

-Ah ! Tu es là, tu dois avoir des bébés là-dedans.

Pendant un instant, Founa hésita puis se décidant, elle redescendit. Pendant le reste de la journée, elle s’occupa. Au crépuscule, Abdelhamid de retour du travail, vit l’enfant prendre la direction du garage.

-Founa s’est fait des amis, dit-il à sa femme.

-On a eu une année chargée, deux colombes blessés, une chauve-souris, un oisillon, un gros chat, un dauphin perdu, une mouette agressive et maintenant des hirondelles, il ne manquait plus qu’une tortue, répliqua Mounia.

Son mari se mit à rire.

Soigneusement cachée derrière un réservoir d’eau, Founa guettait le retour des hirondelles. Sa patience dura un moment, elle en fut récompensée quand s’éleva dans l’air un pépiement aux sons particuliers. La faible lumière du crépuscule lui révéla l’ombre des oiseaux, pénétrant à tire d’ailes, droit sur la poutre du milieu.

A cet instant, la voix de Rania lui parvint, se faufilant dehors, elle alla à sa rencontre.

Se mettant à jouer avec la petite fille sur la plage, Founa réfléchissait :

"Je dois pouvoir remonter l’échelle et voir d’un peu plus près ces hirondelles."

"Mais voilà, je dois le faire à l’insu de tout le monde."

Au dîner, Founa demanda à sa tante :

-Puis-je me promener dehors avant d’aller dormir ?

-A condition que tu ne tardes pas. Lui répondit-elle.

-Bien, fit-elle satisfaite.

Founa en petite fille avisée, s’assura que Rania s’était endormit avant de se glisser dehors.

Un instant subjuguée par la lune énorme suspendue dans un ciel étoilée sur une mer aux milles et un miroitement, Founa finit par tourner le coin de la maison.

Sans bruit, elle ouvrit le portail, d’un pas silencieux, elle entra. Marchant à l’ombre du mur de droite, elle toucha des mains l’échelle. Cette fois, elle s’était munie d’une minuscule lampe, un objet offert par son grand-père en début d’année.

L’allumant, elle la tint entre ses lèvres. Tout à sa manoeuvre, elle ignorait que le gros chat Chichou l’observait intrigué.

S’élevant dans l’air, l’obscurité trouée par un mince filet de lumière, Founa n’avait qu’une pensée, pouvoir voir de près ces créatures volantes.

Leste, Chichou, montait à son tour derrière elle, arrivée à une hauteur raisonnable, l’enfant sentit quelque chose d’inhabituel. D’une petite voix, elle fit :

-Qui est là ?

Un silence puis un frottement l’informa :

-Chichou, es-ce toi ?

Le chat lui répondit en passant sa tête doucement sur son pied.

Elle sourit dans le noir.

La lumière se balançant à nouveau, elle atteignit la dernière marche, pivotant avec précaution, Founa, resta un long moment à ne pas remuer. Dirigeant sa lampe vers le nid, elle modula un pépiement :

-OH ! 

Réveillés les bébés hirondelles tout menues penchaient leurs têtes vers l’ouverture, maman hirondelle mécontente pendant un instant ne sut que faire. Tout à coup un miaulement de Chichou vint jeter l’effroi, bravement maman hirondelle vola et se précipita dans le visage de Founa. 

C’était une hirondelle des granges, longue, d’un bleu roi, à la gorge d’un rouge brique.

Les yeux scintillants comme deux diamants, elle était en colère.

"Comment lui faire comprendre que c’est le fait du chat ?"

Baissant la lumière sur Chichou, Founa voulait gagner les faveurs de maman hirondelle. Un peu apaisée, l’oiseau se posa à l’entrée du nid. Interdisant son accès à ses petits.

-Pousse toi un peu de côté, juste pour voir ses petits mignons, murmura avec une grande douceur Founa.

Comme sous le charme de l’enfant, maman hirondelle obéit.

Ravie, Founa eut le plaisir de détailler les tous petits, c’était oublier au-dessous d’elle Chichou.

Il voulut sauter les marches pour arriver à son hauteur, son mouvement brusque manqua de précipiter Founa en bas.

Effrayée, maman hirondelle ferma son nid en y pénétrant.

-Incroyable, tu arrives toujours à gâcher ce que je fais ! Fit l’air fâchée Founa.

-Ma chérie, Chichou est un chat et comme toi, il fait des siennes, fit la voix de sa tante.

Sursautant, Founa fut aveuglée par la lumière. Ayant allumée, Mounia la dévisageait l’air amusée.

L’air penaud, l’enfant se mit à descendre.

-Eh bien ! As-tu satisfait ta curiosité mon chou ?

-Pas tout à fait, osa Founa.

Mounia eut un éclat de rire :

-Viens, il est temps pour nous de nous coucher et tu me raconteras demain au petit déjeuner inshâallah ton histoire.

Au moment de sortir, Founa perçut le doux pépiement de maman hirondelle, redevenue gaie, elle lança :

"A demain inshâallah!" 

 Fin

1/09/2016

قراءة 1418 مرات آخر تعديل على الإثنين, 12 أيلول/سبتمبر 2016 17:23

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