قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
السبت, 25 تشرين2/نوفمبر 2017 12:50

Fondaco dei Turchi 113

كتبه  Afaf Aniba
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«  Nous sommes tenus de respecter les lois de l’Italie, nous ne pouvons agir a contrario.  Notre foi, notre éducation, notre esprit de civisme nous dictent notre conduite, nous avons une conscience aigu  de ce que représente un patrimoine historique, pour cause nous sommes pourvu d’une Histoire incomparable. Loin de nous l’idée de dépouiller la Cité de Venise, Selma Omarti vient de contribuer à lever un pan sur une Histoire commune tumultueuse et par là, l’a enrichi.  »

-Merci monsieur Omarti vous pouvez regagner votre place.

Devant une assistance subjuguée, il revint à son siège près de Abrini.

-A vous, maître Esconi.

Celui-ci se livra à un strict rappel des revendications du comité du patrimoine de Venise, s’appuyant sur des textes de lois dont celui qui avait subi un amendement en 1954. Quand vint le tour de maître Abrini, il fit un résumé net du travail de Selma Omarti, énonçant l’application des lois en vigueur par la municipalité, concluant ainsi :

-Le travail de Selma Omarti a été en fait encadré par le pr Traviati et conjointement avec ces messieurs du service archéologique et juridique de la commune de Venise, et pour en revenir au cœur de l’affaire, le coffre de Selim Pasha Omarti est le bien de ses descendants de la famille Omarti, à eux seuls de décider de son usage. La part de Venise est actuellement sous scellé à l’hôtel de ville, aucune partie n’a été lésée.

En revenant s’asseoir, Abrini vit l’immense battant de la salle s’écarter légèrement, Selma Omarti entra sans bruit. Elle vint prendre place près d’eux en silence, son apparition fut le point de mire de tous. Le juge Annorique en la voyant pensa lui accorder la parole, il se ravisa « C’est à elle de la demander, son frère a été écouté déjà. » Se dit-il.

-Ayant entendu les deux partis, j’aimerais souligner deux points avant de rendre le verdict. Reprit-il à haute voix .

Sa déclaration amena l’assistance à observer le silence le plus complet.

-Le Fondaco dei Turchi demeure un site sous l’autorité de la commune de Venise, tout changement de son statut ne relève pas de la compétence de ce tribunal, tout défaut dans une application des lois par toute autorité politique n’annule pas les droits des ayants droits.

En conséquence de quoi voici mon jugement : le coffre de Selim Pasha et son contenu est le bien exclusif de la famille Omarti représentés ici par mademoiselle et monsieur Omarti, arrière petits-fils du propriétaire du coffre. La part de la Vénétie est conforme aux quatres pochettes de pierre précieuse remises à monsieur Enzo Solli maire de la cité de Venise, la plainte de monsieur Fauden n’a aucune raison d’être. Pour tout appel du plaignant, il doit s’adresser à une instance juridique plus élevée et dans les 48 h de la prononciation du présent verdict. Mesdames et messieurs, la séance est levée.

En se levant, Selma Omarti immensément soulagée crut percevoir un appel, se tournant elle fut éblouie par une dizaine de flashs, elle ne distinguait rien devant elle. Ce fut le bras protecteur de Murad qui vint la pousser de côté, saississant la main de son frère, elle le suivit. Dans la salle, le bruit était indescreptible. Dans le hall, ils furent mitraillés de questions :

-Pas de commentaire. Répétait inlassablement Eduardo Abrini.

La jeune femme vit Fauden et son avocat aussi entouré, les deux groupes purent enfin s’échapper en grimpant dans leurs vedettes respectives.

-Nous irons d’abord à mon hôtel, je vous invite à déjeuner. Dit le jeune avocat Milanais.

Les Omarti acceptérent. A l’hôtel Hilton, Selma profita en attendant d’être servi pour appeler sa grande-mère, apprenant la nouvelle Ormuza Omarti :

-Avez-vous arrêté le jour de votre retour ?

-Pas encore, nous t’aviserons le plus tôt possible. Répondit Selma.

-Que Dieu vous garde mes enfants, au revoir ma chèrie.

En revenant s’asseoir, elle entendit la réponse de Abrini à Murad :

-En principe c’est aujourd’hui même que nous devrions être fixé, un appel à la cour suprême ne vous concerne pas parce que c’est la remise en question d’un texte de loi c'est-à-dire la loi amendée 917 du patrimoine.

-Seulement c’est sur la base de cette loi que Enzo Solli  a légiferé, celle-ci remise en cause, il est à craindre que nous devrions céder notre dû. Emit alors Selma.

-Non, nous ne serons pas tenus par un nouveau amendement de cette loi pour la simple raison est qu’elle n’entre en vigueur qu’après être adopté par le parlement Italien et donc toute affaire antèrieure à sa mise en application n’est plus de son ressort. Expliqua l’avocat Italien.

 Selma approuva de la tête, pour la première fois depuis très longtemps, elle se sentait délivrée d’une tension nerveuse éprouvante.

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