قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الجمعة, 08 كانون1/ديسمبر 2017 10:11

Fondaco dei Turchi 115

كتبه  Afaf Aniba
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Debout madame Madelina Acciouto veillait elle même aux préparatifs du dîner, une demi-heure plus tôt elle était en conversation avec Angelina, celle-ci l’avait appelé à l’improviste :

-On dirait que je suis en train de te retenir  Tia . Fit la jeune fille après lui avoir brossé un aperçu de ses occupations et sous quel prémices s’était fait son retour sur le bancs des études.

- Pas du tout mon enfant, nous avons seulement des invités à dîner ce soir et comme tu me connais j’aime superviser tout, surtout quand  c’est la première fois que nous recevons ces gens. Répondit sa tante par alliance.

-Est-ce indiscret si je te demanderai qui sont ces gens là ? S’enquit la jeune fille.    

 Madelina d’une voix immuable annonça :

-Ce sont tes amis Turcs, monsieur et mademoiselle Omarti.

-Oh ! Fit de l’autre côté la jeune fille.

Etonnée devant le silence prolongée de sa nièce par alliance, Madelina Acciouto Di Balme dit :

- Angelina qu’as-tu ?

La réponse vint brève :

-Rien Tia chèrie je te laisse donc, je te promet de te rappeler très bientôt.

La manière dont la jeune fille avait raccroché avait intriguée la vieille dame :

-Tia, j’ai une course à faire je vais être là bien avant nos invités. Fit soudain près d’elle son neveu.

Elle sursauta :

-Est-ce si urgent cette sortie Paolo j’aurais voulu te parler auparavant ? Fit-elle.

-Oui, n’ai crainte tu en auras le temps. Lui assura t-il.

Paolo partit, elle continua de vaguer aux préparatifs, disposant des fleurs fraîches ceuillit à la tombée de la nuit, elle se sentait inexplicablement agitée :

-Pourquoi Mon Dieu ? Se demandait-elle.

Elle sortit sur la terrasse, Venise était en cette douce soirée de printemps aussi belle et aussi délicate que ses îles nichés au creux de ses vagues. Le pas de son maître d’hôtel la fit se retourner, il était porteur du téléphone :

-C’est monsieur Alessandro Fabrecce .Annonca t-il.

Prenant le combiné en argent massif, elle dit :

-Bonsoir Sandro, vous nous avez manqué.

La voix du jeune homme lui parut troublé :

-J’ai dû m’absenter de Venise pendant une semaine et en rentrant j’ai trouvé une lettre de Paolo, est-il là ?

-Non, vous pouvez le joindre sur sa puce de communication.

-Justement il semble l’avoir fermé, j’ai tenté de l’avoir plusieurs fois en vain.

-J’espère que tout va bien pour vous Sandro. Fit la vieille dame.

-Oui, oui répéta l’ami de son neveu, je ne le serais tout à fait que lorsque je parlerai à votre neveu chère Tia. Ajouta t-il malgré lui.

-Vous le trouverez sûrement ici dans une heure, il doit être là car nous attendons des invités. Lui précisa Madelina Acciouto.

-Bien je rappelerai. Fit le ton résigné le jeune homme.

Posant le téléphone sur une console au premier étage, elle réfléchissait. Ne sachant pourquoi elle se dirigea vers le bureau-bibliothèque de son frère défunt. Elle alla droit au rayon des livres de théologie, chercha la copie du livre saint des musulmans, en pure perte, le livre était introuvable.

Retournant dans la salle- à-manger, elle jeta un coup d’œil d’ensemble, satisfaite elle passa au salon. Son regard tomba sur des cadres contenant des photos de son frère, de sa femme Sofia et de leur fils unique « Si je suis capable de gouverner ta maison mon cher frère, je suis incapable d’avoir une quelconque emprise sur Paolo et je m’en veux terriblement pour cela. » Pensa t-elle le cœur oppressé sans raison « Oh ! Paolo où es-tu ? » Fit-elle.

Au même moment, la monumentale porte d’entrée s’ouvrit, livrant passage au jeune homme.

-Enfin. Fit-elle soulagée en s’empressant au-devant de son neveu.

Celui-ci posa ses yeux sur sa tante, cette dernière constata un peu surprise combien le fils de son frère était beau, de sa personne de son visage émanait un rayonnement presque inhumain. Elle recula inconsciemment et les questions qui se bousculaient tantôt sur ses lèvres moururent d’eux-même.

-Tia, tout à l’heure tu voulais me parler ? Fit-il en venant vers elle.

Elle dut hocher la tête, lui désignant un fauteuil près d’une porte-fenêtre, il s’assit après elle :

-Je t’écoute.

-Où est le livre saint des musulmans ? S’enquit-elle.

-Il est dans ma chambre, sur ma table de chevet.Fit-il tranquillement.

Elle sentit un vent froid au dos, regardant les lumières de la ville au-delà du porte-fenêtre, elle se tut un long moment puis elle fit :

-Alessandro Fabrecce a cherché après toi il y a un instant. Il était bouleversé, que lui as-tu écrit Paolo ?

En disant cela, elle regarda bien en face le jeune homme :

-Je lui ai appris une chose qu’il devrait apprendre de moi et de personne d’autre que moi.

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