Extrait de mon roman fleuve "L'île Jhelum"

Il était exténué, et Thoraya lui versait le café arabica avec précaution dans son grand verre, elle mit la portion de sucre nécessaire :
-Tu crois à ton avis que le vice-président a menti ?

A qui d'abord ? Lui demanda t-elle -
Prenant le café fumant de ses mains délicates, il répondit :

-A moi..
-Non, Dick Epsson n'est pas homme à mentir à son avocat. Tu dois revoir les déclarations du témoin, lui conseilla sa femme .
-Mais le témoin a tout dit vrai, j'ai vu revu, et relu sa déposition, objecta Thaffer Hanks. .
-Es-tu sûr ? Tu es fatigué et il est probable qu'une ligne est tombée et qui comporte la clef de l'énigme, lui fit remarquer sa femme Thoraya.
Il sourit :
-Tu aurais fait une excellente avocat Thoraya, commenta t-il.
-Passe moi sa déposition écrite, je vais la lire à tête reposée cette après-midi et je te dirais mon avis si tu veux, lui proposa t-elle.
-C'est ok, la voici moi je dois gagner Washington.
Il était au tribunal à quatre heures après al-asr quand il reçut un sms de sa femme "Cette phrase démontre que le témoin a menti, relis là et tu vas comprendre "Oui, j'ai vu Epsson d'ailleurs il l'aurait fait, c'est son genre."
Immédiatement, il appela Thoraya :
-Tu veux dire qu'il ne l'a pas vu mais qu'il a déduit le fait de son caractère ? S'enquit-il le coeur battant.
-Oui Thaffer ! Répondit sa femme.
Il sauta de joie dans le hall du tribunal, tout le monde fut surpris devant son mouvement...

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En plein débat avec son staff, Thaffer Hanks revoyait avec eux la défense du lendemain :

-Thaffer, nous devons être décesifs, il n'est plus question de tolérer un autre ajournement si les sénateurs démocrates veulent temporiser, ils affrontent une année électorale, et leur déconfiture avec le vice-président les plongeras dans les sondages des intentions de vote, Fit George Dennison le bras droit du jeune avocat, il lui sourit :

-Nous voilà plongé dans une discussion politique, je veux m'assurer d'un point notre client est-il prêt à subir notre artillerie pour faire éclater son innocence au grand jour ?

-Oui, fit la jeune avocate Sheila Grove, il est prêt à tout, tout ce qu'il veut en finir au plus vite, il a un petit-fils à naître dans une semaine et il veut être auprès de son cadet.

-Bien, c'est ok, revoyons notre système de défense de demain.

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Rentrant à sept heures du soir à son aile à l'hôtel Hilton de Washington, il n'avait pas vu sa femme dpuis cinq semaines, il eut une idée folle, appelant Thoraya :

-Comment vas-tu ? Lui répondit-elle.

-A bout Thoraya, je n'en peux plus! Cette séparation est au dessus de mes forces, nous sommes mariès à peine il y a trois mois, et j'ai demain une séance de jugement que nous devons gagner coûte que coûte inshâallah.

-Je comprends, moi aussi tu me manques Thaffer...

Il l'interrompit :

-Ton permis de pilote est toujours valable Thoraya ?

-Oui fit-elle surprise.

-Peux-tu louer tout de suite un avion et venir me rejoindre ici ce soir ?

Il entendit son rire :

-C'est ok, j''arrive inshâallah, je t'informerai ultérieurement de l'heure de mon arrivée.

-Excellent.

Raccrochant, il mangea un souper expéditif, prit un bain et s'habilla à nouveau pour sortir. Il était à l'aéroport quand le message de sa femme lui parvint ""Je suis dans les airs, j'atterrit  dans une trentaine de minutes inshâallah.

-Inshâallah.

Il s'empressa de gagner l'accès vers les pistes et se dirigea vers la piste numéro 28, là dans le froid de la nuit brillament éclairé par les feux de l'aéroport, il guetta sa femme. A l'heure dite, Thoraya au volant du petit Cessna posa en douceur son appareil, à sa descente, elle vit les bras ouverts de son mari, et se mit à rire :

-Nous aurions dû penser à ce procédé pour se revoir, lui dit-elle en acceptant son étreinte.

-Eh oui ! La lumière m'est venu juste tout à l'heure, figure-toi, lui dit-il en riant.

A l'hôtel Hilton, Thaffer donna des instructions fermes :

"Je ne veux que personne ne me dérange ni média ni même le président, es-ce compris ?"

Puis la main dans la main, il passa avec THORAYA AUX ASCENCEURS AVANT LA fermeture de la porte automatique, il dédia un large sourire à sa femme :

-Maintenant que tu es là avec l'aide d'Allah, je suis d'attaque pour demain inshâllah.

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SUITE...