قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
السبت, 07 آذار/مارس 2020 15:51

Vers Bethléem Episode 14

كتبه  Afaf Aniba
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D’un bref salut de tête Issam se retira, l’adjoint du maire voulut le rattraper, il en fut fermement dissuadé par son énigmatique ami.

Le résultat de la visite communiqué, Neferti fit rapidement :

-Bientôt nous saurons de quoi il retourne .

Dix minutes plus tard, le juge Habibi appela mon mari :

-Peux-tu passer très tôt demain chez moi ?

Heureusement que le lendemain mes cours me retenaient seulement jusqu'à midi, à deux heures j’étais admise dans le bureau de Issam :-Quoi de neuf ?

-Hamdi Jasser le chef de la police est le concurrent déçu. M’annonça celui-ci.

Muette de stupeur, je ne su que dire :

-Après demain, j’irais tout droit à ses quartiers et en tête-à-tête nous réglerons ce contentieux.

-Crois-tu que cela est possible ? M’étais-je demandé à haute voix .

-Je ne le sais pas, je tenterai ma chance malgré tout. Me répondit le ton déterminé mon mari .

-Oh non ! Que se passet-il encore ? S’exclama O’Neil. Se voyant la parole coupée, Dhoha se pencha par-dessus la vitre, un barrage érigé par les colons de la colonie Goush Etzyon. Le chauffeur avec l’aide mécanicien descendirent, O’Neil sur leur talon. Il rejoignit les deux palestiniens à temps, le visage défigurée par la haine, le chef des colons fusil en joue terrorisait les arabes. L’apparition de l’Américain le pris au dépourvu, le ton peu amène, il l’apostropha :

-Que voulez-vous ?

-C’est plutôt à vous de nous répondre, à trente km de Beitlehm nous sommes pressées d’y parvenir alors ?

-Un de nos amis colons a été grièvement blessé en début d’après-midi par une rafale de mitrailleuse venant au-dessus du promontoire rocheux là-bas, le coupable a fui à bord d’une motocyclette que vous voyez abandonné là à quelques mètres. Il a dû faire de l’auto-stop, cela est sûr.

-Nous n’avons fait monter personne, je vous en fait le sermon. Déclara le chauffeur .

-La parole d'un arabe ne vaut rien ! Le frère de la victime Uri Shedon devrait pouvoir identifier le terroriste, il accompagnait son frère au moment du crime, faite descendre un par un les voyageurs. Ordonna le ton péremptoire le premier colon. 

-Arraisonnez les gens sur les routes est le travail de brigands. Personne ne mettra les pieds dehors, que ce Shedon grimpe et s’en rend compte par lui-même. Riposta le ton inébranlable l’Américain.

-Dites donc vous êtes sur notre territoire et nous faisons ce que nous voulons. Cria l’israélien.

Bravement le chauffeur appuya l’invite de O’Neil :

-Ah ! C’est comme cela .

-Oui, dusse t-on passer la nuit ici.

Devant l’attitude intransigeante des palestiniens, l’homme demanda à ses hommes de fouiller la soute aux bagages. Shedon escorté de deux colons armés passa en revue les passagers, après un lent examen, il dit brusquement :

-Personne.

La soute ne livra rien du tout.

-En route ! Décida le conducteur en embrayant .

 

-Un conseil le ricain ne repasse pas par ici ! Lui jeta un colon.

-Que vas-tu faire au retour ?

-Chaque chose en son temps, vas-y Dhoha continue.

-Où en étais-je ? Ah oui ! Hamdi Jasser découvert, Issam alla le voir l’ultimatum expiré. Le chef de la police refusa de le recevoir, mon mari le menaça de référer au procureur général, rien n’y fait. Revenant bredouille, il alerta Hassan Bikr, le procureur se déroba puis sous l’influence du juge Habibi et d'un autre juge il concéda à écouter Issam. En sortant de son bureau, ton ami était amer :

-Des promesses en l’ai r,c’est tout. Me disait-il deux semaines avant sa disparition, les jours traînaient en longueur, un bulldozer fut dépêché sur les lieux. Issam moi et les membres de nos deux familles on s’étendirent par terre devant la grosse pelle, le conducteur dû y renoncer devant notre farouche détermination à défendre notre bien. Moins d’une semaine plus tard, nous reçûmes une convocation de la police, ce service ne relevait pas directement du commandement de Jasser.

-Tu iras avec un avocat, qui sait cela peut-être un guet-apens. Lui ai-je expressément recommandé, Issam avait branlé la tête en me rassurant :

-Bezigh m’accompagnera .

Depuis ce jour au bureau et à la maison le téléphone ne cessa de sonner, on a finit par ne plus répondre et par faire taire la sonnette. Tout client devait se présenter ou envoyer un fax ou un e-mail, je dois dire que tout au long de cette tragédie nous ne bataillons pas seuls. Nombre d’organisation civile et de droit de l’homme se rallièrent à nous séance tenante. Les marques de sympathie et de solidarité étaient journaliers, on venaient glisser dans notre boîte des lettres des feuilles blanches qui portaient cette seule phrase « Allez-y continuer. » Ou bien « Vous n’êtes pas seuls ! » Cependant nous trois portions le poids de l’angoisse et de l’attente, au jour fixé je me réveillai dépressive. J’avais très mal dormi, je me composai un visage souriant quand Issam vint prendre son petit-déjeuner. Mon beau-père était aussi tourmenté que nous deux, il ne laissa rien paraître. Il insista pour suivre son fils, celui-ci s’y opposa :

-Ta place est auprès de Dhoha. Lui avait-il dit .

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