قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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الخميس, 18 حزيران/يونيو 2020 16:12

Aéroport John Fitzgerald Kennedy /Aéroport Charles de Gaulle/ Aéroport Houari Boumediene

كتبه  Afaf Aniba
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Decembre 2006

J'étais à l'aéroport de John Fitzgerald Kennedy New York à 17h. J'attendais  mon embarquement. Ma mission de 21 jours en tant qu'International Visitors leardership Program Interfaith dialogue venait de se terminer aux USA, j'étais aux anges enfin je rentrais chez moi.

Aldjazair  m'avait manqué si terriblement, que je regardais tout autour de moi toute heureuse. Enfin, un coup d'oeil au tableau électronique j'avais encore du temps, je me promenais dans les différents halls, trainant mon sac à dos sur ses roulettes. Repérant à l'étage un restaurant, je commandais un déjeuner rapide, réglant ma note ensuite je donnais un pourboire à la serveuse afro-américaine .

J'ouvrais un livre et je mangeais calmement tout en lisant.

Une fois rassassiée, je jetais un coup d'oeil en bas en direction du tableau électronique et la porte d'embarquement. Rien encore. Je descendais, et revenait à mes allées et venues un vrai patchwork  d'humains autour de moi.

Le moment de l'embarquement venu, je montais à bord du vol Delta contente. Trainant derrière moi, mon sac à dos sur roulettes, une hôtesse Asiatique m'accueillit avec son sourire.

J'avançais dans le couloir étroit, cherchant mon siège, je le découvrais près du hublot. Ravie, j'enlevais mon manteau et un voisin Américain de l'autre côté de la travée s'offrit gentiment à mettre mon sac à dos au-dessus de ma tête dans le porte bagage .

Je prenais place, je me reposais d'une journée trépidante.

La nuit tombait sur l'aéroport de John F. Kennedy, les pistes grouillaient d'activité, avion décollant, avion atterrissant, fermant les yeux, je pensais fâchée à ma station transit aéroport  Charles de Gaulle. Je détestais passer par le territoire Français pour rentrer à Alger mais je n'avais pas le choix. Un couple de jeune Américain vint prendre place devant moi quant aux deux sièges à côté  restaient vides. Un groupe d'adolescent Français vinrent en procession, ils s'assirent de l'autre côté de la travée.

Je regardais le hublot : La lune s'était levée dans le fond sombre, traversés par les ailes lumineuses des avions.

Enfin, la voix du commandant de bord nous annonça le départ imminent, je suivais les instructions de sauvetages. Prononçant une courte prière, l'avion commença à rouler lentement puis accéléra pour aller à la rencontre du ciel gracieusement. Détachant peu après ma ceinture de sécurité, je glissais au couple Américain devant moi de prendre leur aise pour les sièges qu'ils pouvaient les faire reculer, ils me remercièrent et m'annoncèrent qu'ils allaient passer Noël et le réveillon à Paris la ville des lumière.

Une fois dans les airs, je suivais les lumières de New York, jusqu'a leur extinction. Mon hôtesse vint me dire si  j'avais besoin de quoi que ce soit :

-Non rien merci, je vais m'endormir, je suis épuisée est-ce possible que je peux allonger mes jambes sur les deux sièges restés vacants mademoiselle ?

-Bien sûr, avez-vous besoin d'une seconde couverture ?

-Non merci.

Et je m'endormis, je m'éveillais, pour prendre un rapide souper, et me plonger dans la lecture d'un livre de Jeremy Rifkin puis prenant une limonade je suivais les péripéties d'un film incroyable tout en surveillant du coin le trajet de l'avion Delta.

Heure après heure on approchaient des côtés européennes, et bientôt la voix  du commandant nous annonça l'heure exacte de notre atterrissage à l'aéroport  Charles de Gaulle.

Je commençais à me préparer, vérifiant billet Air Algérie et le numéro de porte d'embarquement avec mon passeport, il me restait 200 dollars, je me dis qu'avec une petite somme comme celle-ci je ne pourrais acheter des cadeaux mais je pourrais tout au moins acheter des friandises et un livre pourquoi pas.

Du hublot, j'apercevais les lumières de Paris que je n'ai plus vu depuis 1985. Atterrissant, le vol Delta roula longtemps avant enfin de s'immobiliser sur le tarmac, comme je connais les conditions de débarquement, je n'étais pas pressée. Mon avion Air Algérie décollerait l'après-midi alors que nous étions six heures et demi du matin heure de Paris.

Les voyageurs de toutes les races avançaient en ordre et en silence, parfois des rires fusaient et des paroles en plusieurs langues.

L'Américain mon voisin avait tenu à me faire descendre mon sac à dos et me levant je passais devant lui,  je descendais et montais avec les autre voyageurs dans les bus, les voyageurs étaient pour la plupart silencieux et comme le trajet était long et fastidieux l'aéoroport Charles de Gaulle avaient subis des travaux d'aggrandissement géants, nous étions exaspérées. Excédé, le couple d'Américain assis non loin de moi eurent un rire en disant "Ces sacrés Français, ils veulent rivaliser avec nos aéroports."

 

Enfin, enfin le bus s'arrêta....

Suite demain inshâallah 

 

 

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