De retour au Quarterage Hotel, le groupe se dispersa. J’en profitais pour appeler mon frère aîné et je pris le temps de mettre en ordre mes notes. J’étais sûre d’un fait le Sabbat allait me permettre d’être  plus au fait de la mentalité sioniste. Prendre comme prétexte l’Interfaith dialogue pour  promouvoir la soi-disante paix des braves entre Palestiniens et Israéliens était prévisible.

A nous de confondre nos cyniques interlocuteurs, bien que je n’avais guère d’illusions sur l’attitude de mes deux collègues Arabes dont les pays entretenaient des relations diplomatiques avec l’entité occupante.

A l’heure dite, on s’étaient regroupés dans le hall de l’hôtel. On nous avaient avertis auparavant que le temps allait se rafraîchir. En effet, en sortant, un vent glacial nous frappa de face. En montant à bord du 4X4 Chrysler, je ressentais une grande impatience.

En lisant le cv de madame Sheila Sonnenschein, j’avais tout de suite compris que nous aurons affaire à une femme de tête et puis dans la matinée notre premier interlocuteur, Mr Josef Walker nous avait passé un numéro du Kansas City newspaper où figurait dans la dernière page Madame Sonnenschein, celle-ci avait été honoré par la ville pour l’ensemble de ses activités de bienfaisance.

Une manière de dire que l’intégration des familles Juives Américaines était un exemple à suivre. Tout au long du trajet, je détaillais notre chemin. En arrière plan de la ville au nord, de gros nuages s’amoncelaient et la nuit était éclairé ici et là par des façades de maison ornées de sapins de Noël !

Cette tradition à fêter la naissance du prophète Jésus que la paix d’Allah soit sur lui, me renvoyait à cette pauvreté Historique dont souffrait la nation Américaine. Les Etats-Unis d’Amérique présentait cette particularité d’être la première puissance du monde dépourvue d’un passé légitime.

-Nous arrivons, annonça l’interprète Palestinien Abou Youssef.

Nous avons fait un long parcours pour atteindre une des banlieues chics de Kansas City. Le véhicule nous déposa au pied d’une pente surmonté d’une porte basse.

Une fois franchi, nous avons marché le long  d’une allée pour grimper trois marches de pierres et nous retrouver devant la porte d’une grande villa. Aussitôt la porte d’entrée s’était ouverte, livrant passage à Mr et Mme Sonnenschein et leurs trois enfants, deux filles et un jeune garçon.    

-David notre aîné, n’est pas là et il s’excuse de son absence. Ce soir, il a un match basket-ball avec son école, mais il nous a promis qu’il fera tout son possible pour rentrer à temps pour vous saluer ! Nous avait déclarée tout de go notre hôtesse.

En pénétrant à l’intérieur de la villa, j’eu vite constaté que le décor était parsemé de symbole sioniste  à dessein. La famille Sonnenschein n’était pas une famille ordinaire, on avait affaire à des gens tout à fait imprégnés du sentiment de devoir vis-à-vis de leur raison d’être leur patrie, Israël cela s’entend. Le Juif Américain sioniste se reconnaît d’abord et avant tout comme un Israélien !

Une allégeance morale, religieuse et politique qui n’a jamais fait sourciller les politiciens Américains sauf bien sûr des hommes comme messieurs les sénateurs Fullbright, Pat Buchanan, Paul Findley et Ron Paul mais ceux-là sont tellement isolés dans leurs fiefs au sein de leurs propres partis que personne ne craint leur influence.

Nos hôtes très accueillant et très chaleureux, avaient pris un soin particulier à nous expliquer la place du Sabbat dans la religion Juive.

Personnellement, j’étais prodigieusement intéressée. Déjà, j’avais une idée du sabbat tel qu’il a été présenté à nous dans le Coran Sublime, Allah nous avait donné une énième preuve de la fourberie des Juifs en nous démontrant comment ils avaient désobéis formellement à son ordre du repos et cela dans la sourate 7 Al-Arâf verset 163 :

 (Et interroge-les au sujet de la cité qui donnait sur la mer, lorsqu’on y transgressait le Sabbat ! Que leurs poissons venaient à eux faisant surface au jour de leur Sabbat, et ne venaient pas à eux le jour où ce n’était pas Sabbat ! Ainsi les éprouvions-Nous pour la perversité qu’ils commettaient.)