قال الله تعالى

 {  إِنَّ اللَّــهَ لا يُغَيِّــرُ مَـا بِقَــوْمٍ حَتَّــى يُـغَيِّـــرُوا مَــا بِــأَنْــفُسِــــهِـمْ  }

سورة  الرعد  .  الآيـة   :   11

ahlaa

" ليست المشكلة أن نعلم المسلم عقيدة هو يملكها، و إنما المهم أن نرد إلي هذه العقيدة فاعليتها و قوتها الإيجابية و تأثيرها الإجتماعي و في كلمة واحدة : إن مشكلتنا ليست في أن نبرهن للمسلم علي وجود الله بقدر ما هي في أن نشعره بوجوده و نملأ به نفسه، بإعتباره مصدرا للطاقة. "
-  المفكر الجزائري المسلم الراحل الأستاذ مالك بن نبي رحمه الله  -

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rasoulallahbinbadisassalacerhso  wefaqdev iktab
الجمعة, 28 آذار/مارس 2014 14:17

L'île du Crépuscule 6

كتبه  Afaf Aniba
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Celui-ci arrivé sur la plage, leva la tête et reconnut l’ombre de sa mère non loin de là. Pressant le pas, il la rejoignit :- Il ne m’a pas suivi.

Ferial End retenant les bords du voile fit d’une voix ferme :- Il retrouvera son chemin.

-J’espère que le professeur fera le bon choix.

-Quel est son autre choix ?

Le petit garçon leva ses yeux sur madame End :- De chercher la source de l’eau bleu.

Effarée elle fit :- Oh non !

- Bien que j’en doute, il voulait faire la leçon.

Prenant une allée, elle grimpa un escalier creusé dans le roc, se dirigeant vers les cuisines Ferial sourit aux deux cuisinières surprises à sa vue.

Ahmed repartit vers la salle de cours.

Robert Atkins adossé à un arbre attendit un long moment le retour de Ahmed « Nécessairement quand il verra que je ne suis pas derrière lui, il reviendra sur ses pas. » Avait-il pensé. L’enfant tardait, «  Peut-être qu’il s’en est allé sachant pertinemment que je m’en tirerai. » Songea tout à coup l’homme. Il jeta un regard critique autour de lui, il s’aperçut qu’il n’entendait plus la musique de la cascade. Il s’était donc éloigné vraiment de l’endroit, il se repéra au soleil « Je suis au sud est, alors que sur la plage nous venions de l’ouest. »

Il regarda l’heure, onze heure et demi du matin. La leçon de la journée était loupé. Partout c’était des cocotiers, des arbres lianes, le terrain plat facilitait la marche, il se remit à marcher droit devant lui. Au fur et à mesure qu’il avançait, il sentait qu’il s’enfonçait un peu plus dans l’île. Au bout d’une vingtaine de minute il s’arrêta, un vent timide commençait à souffler, il attendit. Le vent devrait apporter avec lui une brise marine, c’est là qu’il pourrait se situer. Il pensait à la conversation de tantôt, Ahmed semblait attiré ailleurs, le secret de la cascade il s’en désintéressait. Le petit rarement dévoilait l’objet de ses pensés et lui il n’avait pas oser se montrer indiscret pour en savoir plus. Entre lui et Ahmed il y avait une drôle d’entente et c’était cela qui lui plaisait : «  Ici je suis moi sans explication. »  Le parfum de la mer chatouilla à cet instant ses narines, « Ca y’est j’y suis ! » s’écria t’il en bondissant sur place. Il prit la direction à sa droite légèrement penché vers le nord, il marcha d’un bon pas. L’air plus vif, lui donna bientôt raison, la mer se découvrit à lui au détour d’un énorme cocotier. Mais voilà en tournant à droite et à gauche la tête, il ne vit point trace de la demeure d’Ahmed ou du moindre signe d’une présence humaine !

« Où suis-je donc ? »

Ahmed faisant la prière Del Thôor, conduisait aussi la prière de madame End, en remerciant sincèrement Dieu de ses dons et bienfaits, il ajouta de sa voix d’enfant :- Rend nous plus généreux, plus reconnaissant et garde nous du mépris et de l’orgueil.

Warda fit peu de temps après avec une expression neigeuse :- Eh bien !

- Je crois qu’en voulant s’orienter le pr Atkins s’est vraiment perdu, fit son fils.

La mère hocha la tête :- Pourtant il doit pouvoir s’en sortir, c’est un homme très intelligent. Fit encore Ahmed.

Robert se souvint tout à coup qu’ils avaient laissés une grande distance entre eux et le lieu habité, pourquoi ne pas continuer de marcher sur le bord de l’eau dans l’espoir d’entrevoir enfin la maison d’Ahmed ?

Sitôt dit sitôt fait. Un air vif le frappait en plein visage, se débarrassant de ses chaussures il marcha plus aisément. Mètre après mètre, il avait l’impression de se rapprocher du but. Quelque chose apparut sur la mer, il s’immobilisa écarquillant les yeux à dessein : Une trainée de fumée courait vers le sud. Il se retourna et tenta de distinguer au loin un quelconque signe. Rien. « Je dois pouvoir continuer. » Il allait ainsi depuis une demi heure, pas âme qui vive, que faire ? Chose étonnante, le rideau des bois s’étendait tout au long de la côte inlassablement. Ni Rocher ni falaise, ni quai ni rien. Il se tint ce discours : « Je retourne à la forêt et je marcherai au hasard et on verra bien. » Songeait Robert. En plein milieu de l’après-midi, il lui tardait de revenir à la civilisation. Retrouvant les bois, il allait sans trop savoir où. Une heure plus tard, il du faire une halte épuisé, il avait l’estomac dans les talons. Il prit une demi heure de repos, escalada un cocotier et cueillit trois de ses fruits. A l’aide d’une branche fourchu il gratta l’intérieur après les avoir éventré en les jetant contre de grosses pierres. Il but et savoura le goût de la chair doré. Puis ragaillardi il reprit la marche, à sa grande joie il perçut la musique de l’eau à nouveau. Il précipita le pas. Ouf il était de retour devant la Cascade !

Ahmed End debout sur la jetée, tressaillit, à sa droite loin du côté des dunes il vit un point s’agiter : Robert Atkins.

L’enfant alla au devant de lui, Robert souriant fit en arrivant à son hauteur :- Me voici.

Hochant la tête Ahmed lui tendit sa petite main, Atkins la serra chaudement :

- Venez un déjeuner tardif vous attend.

Greg Mage n’en revenait pas :- Vivre sur l’île du Crépuscule ! tu plaisantes sûrement.

- Je veux suivre ma voie.

- Ta voie est ici et puis qu’est ce qui te prend Robert ? Abandonner tout pour un enfant qui n’est pas le tien.

- Non, Ahmed n’a vraiment rien à voir dans ceci et puis les deux fils que j’ai eu, aucun d’eux n’a jamais pensé m’appeler depuis plus de trois ans.

Voyant son ami protester vigoureusement, Atkins lui coupa la parole :- Ecoute c’est ma vie après tout, je la mène comme je veux.

Greg se souleva franchement, inquiet :- Je n’insiste pas maintenant, dans deux jours je reviendrai.

Sans un au revoir, il partit.

Par un concours de circonstance Atkins se vit obligé de garder Miami durant toute une semaine, les tentatives de son ami Greg n’entamèrent pas sa résolution.

- Mais enfin, qui doit apprendre à l’autre toi ou Ahmed ? Fit Mage à leur dernière entrevue.

- Greg tu fais fausse route, depuis des semaines je te parle de moi et toi tu t’obstines à me ramener sur le tapis Ahmed et sa mère. J’enseigne à cet enfant oui mais il n’a vraiment rien à voir dans ma décision, peut-être que sa présence à joué un rôle de déclic c’est tout.

A bout d’argument son ami le dévisagea l’air morose, puis d’une voix lugubre il demanda :- Et tu crois que Madame End et le gouverneur de l’île vont te laisser t’installer là-bas ?

Un silence tomba, lourd, pesant. Enfin Atkins releva ses yeux sur Mage :- Je ne le sais pas.

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